Tout en refusant de commenter les déclarations de Saâdani sur Chakib Khelil, il affirme que l'opposition ne propose aucune alternative. Le projet de révision de la Constitution sera bientôt rendu public, a annoncé le secrétaire général par intérim, Ahmed Ouyahia, dans une interview accordée à la chaîne de télévision privée «Dzaïr News», diffusée hier soir. Il a souligné que «le président de la République annoncera, par la suite, la voie par laquelle devra passer ledit projet: par voie référendaire ou via le Parlement». Il a indiqué que «les éclaircissements apportés par le président de la République concernant le projet de révision de la Constitution laissent entendre qu'il sera bientôt rendu public». Il a également réitéré que «le président Bouteflika qui jouit de toutes ses facultés pour assumer ses fonctions, dirige le pays». «Le président se porte bien et c'est lui qui dirige le pays, à la tête du gouvernement sur le plan politique, en tant que chef suprême des forces armées au volet militaire, mais aussi en veillant à la souveraineté de l'Algérie à l'étranger sur le plan diplomatique», a-t-il appuyé. Concernant les changements opérés par le président de la République au niveau du DRS, il a indiqué qu'il s'agissait de changements «ordinaires». Il a ajouté qu' «il était temps d'apporter certains changements nécessaires, abstraction faite des personnes». «Nous avons une armée puissante qui assume pleinement son rôle», a-t-il affirmé. Quant à l'absence du président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah de la scène nationale, il a indiqué que M.Bensalah «était malade, mais se rétablit peu à peu. Il reprendra ses activités à la chambre haute du Parlement dans les prochains jours», a-t-il assuré. A propos de la Cltd, qui s'apprête à organiser son deuxième congrès au courant de l'année 2016, il indique que «ses membres avaient débattu lors de la réunion tenue en juin 2014 à Mazafran, de l'avenir de l'Algérie en 4 heures pour présenter une initiative ne tenant pas compte de la décision du peuple qui a élu le président de la République». Ouyahia fait remarquer que la plateforme de Mazafran vise à créer la révolte populaire, sans qu'elle soit dotée d'un plan d'action. Ainsi, le contenu de la plateforme est-il assimilé à «un printemps arabe à l'égyptienne, mais sans sa fameuse place Tahrir». Aux yeux d'Ouyahia, l'opposition «n'a aucun programme et ne propose aucune alternative». Interrogé à propos de l'affaire de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, il a souligné que «l'éthique politique ne lui permet pas de commenter ce dossier qui se trouve entre les mains de la justice». Il a refusé de discourir sur les deux autres affaires liées aux deux généraux, Hocine Benhadid et Abdelkader Aït-Ouarab, dit Hassan pour les mêmes considérations. Le directeur de cabinet de la présidence de la République qui a reçu le premier la lettre du groupe des 19 qui doutent de la paternité des décisions prises par l'Exécutif récemment a critiqué ledit groupe: «Quel est l'objectif recherché par les signataires via leur lettre de demande d'audience auprès du président?», s'est-il demandé. «Ils auraient pu dire ce qu'ils insinuent présentement lors de l'élection présidentielle d'avril 2014», commente-t-il. Tentent-ils de faire peur au peuple algérien ou de porter atteinte à l'image du pays, aux institutions de l'Etat?, s'est-il interrogé.