Six personnes dont quatre femmes comparaîtront aujourd'hui devant le tribunal de Annaba pour de graves malversations ayant rapporté près de 35 milliards de centimes. Ces prévenus avaient investi dans le juteux créneau de l'import, mais leur méfait est double puisqu'il s'agissait de matériels médicaux sensibles tels que des électrocardiogrammes, des tensiomètres et autres instruments avec une particularité constante, leur défectuosité. Ce matériel médical chinois était maquillé et affublé du sigle de marques prestigieuses, quitte à porter un grave préjudice aux hôpitaux, cabinets médicaux et usagers, auxquels il était vendu sur tout le territoire national. Au total, ce sont pas moins de 40 opérations d'importation qui ont été effectuées et ce, dans l'impunité la plus totale jusqu'au jour où la Gendarmerie nationale s'est penchée sur le pot aux roses, découvrant des montagnes de faux labels et de surprenantes opérations dévoilées par la saisie des ordinateurs de la société concernée, rayonnant sur plusieurs wilayas, dont la capitale.
