Le déploiement au sol de troupes étrangères serait considéré comme un "acte hostile" par l'Irak, a déclaré jeudi le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, précisant qu'une telle intervention militaire n'avait pas été sollicitée par Bagdad. Les Etats-Unis ont annoncé en début de semaine l'envoi d'une unité des forces spéciales --une centaine d'hommes-- pour combattre les terroristes du groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, alors que deux sénateurs américains ont plaidé pour l'envoi de 100.000 soldats étrangers. L'Irak "considérera l'envoi au sol de forces de combat de n'importe quel pays comme un acte hostile et règlera cela sur ces bases", a affirmé M. Abadi dans un communiqué. Bagdad "n'a demandé à aucune partie (...) d'envoyer des forces terrestres en Irak", a-t-il ajouté.