La lecture a de tout temps été plus que primordiale dans et hors du cursus scolaire. Les avancées technologiques, l'arrivée de l'Internet et l'émergence des réseaux sociaux ont porté un coup fatal à la lecture en général. Suite aux instructions de la ministre de l'Education nationale à l'effet de sensibiliser mais aussi de promouvoir le projet, la direction de l'éducation de Bouira a organisé hier, une journée autour du thème. Précisons que c'est sur initiative du cheikh Mohammed Bin Rashid Al-Maktoum, vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis et gouverneur de Dubaï, lequel Emir a lancé le «défi» de faire lire à plus d'un million d'étudiants (tous cycles confondus), 50 millions de livres au cours d'une année scolaire dans le cadre du projet intitulé «L'Arab reading challenge». L'Algérie qui est partie prenante du grand défi, et sous la coupe du ministère de l'Education nationale, l'ensemble des directions de l'éducation au niveau national ont regroupé les inspecteurs à travers des journées d'étude pour vulgariser la démarche auprès des établissements scolaires et des parents d'élèves. Le projet se résume à cinq étapes qui sont chacune ponctuées par la lecture et le résumé de 10 ouvrages lus. Selon un participant à la journée d'explication: «Chaque candidat recevra un passeport. Au bout de la lecture de 10 livres et leurs résumés, il lui sera délivré un visa. La collecte de cinq visas donne droit à la participation à la finale. Les qualifiés à travers l'ensemble des pays arabes se retrouveront à la fin du mois de mai 2016 à Dubaï pour la grande finale où le premier se verra offrir la modique somme de 50.000 dollars et une bourse d'études d'une valeur de 100.000 dollars dans une université de son choix. L'école ayant le plus grand nombre de participants (quantitativement et qualitativement) sera dotée d'un chèque de 1 million de dollars. Au-delà de l'appât du gain, les concepteurs ont voulu raviver le goût de la lecture qui reste un rempart à «l'inculture et à l'obscurantisme».