Les Canaris ont raté leur première moitié de la saison Le club numéro un de la Kabylie est devenu un ténor de l'élite sans la moindre envergure et surtout un grand consommateur de joueurs venus de différents horizons sans avoir pu réellement réussir à redorer le blason de ce prestigieux club. Désormais, la plupart des clubs de l'élite des cham-pionnats des Ligues 1 et 2 Mobilis vont mettre à profit cette nouvelle traditionnelle trêve d'hiver, afin de se refaire une nouvelle santé. Une trêve en cours qui prendra fin les 8 et 9 janvier 2016, concernant les 16 équipes toujours en course en coupe d'Algérie, et qui se prolongera jusqu'au 16 du prochain mois, date de la reprise de la compétition nationale. Période de repos qui coïncide généralement avec l'établissement d'un premier bilan, et notamment celle des très habituels et potentiels changements au sein de la plupart des clubs en quête de renforts au cours du mercato d'hiver. A ce titre, parmi les ténors de l'élite de la Ligue 1 Mobilis, plus que jamais en quête de renouveau, figure une fois de plus en tête la JS Kabylie, et dont l'éternel boss en la personne de Moh Chérif Hannachi, a annoncé haut et fort aux médias, son réel désir de libérer au plus vite la plupart des joueurs qui n'ont nullement donné satisfaction. Comme quoi, du côté des Canaris du Djurdjura, c'est constamment depuis plusieurs saisons la même rengaine, et Hannachi va encore s'évertuer à recruter à tout prix d'autres éléments. Il est donc très clair que Moh Chérif Hannachi va persister sur la voie d'une politique qui a depuis longtemps prouvé avec des résultats à l'appui, toutes ses limites. Le club numéro un de la Kabylie est effectivement devenu aujour-d'hui un ténor de l'élite sans la moindre envergure, et surtout un grand consommateur de joueurs venus de différents horizons, sans avoir pu à ce jour, réellement réussir à redorer le blason de la prestigieuse JS Kabylie. Il est vrai que depuis l'arrivée du Français Dominique Bijotat, les Canaris semblaient avoir retrouvé peu à peu de bonnes sensations, sans toutefois être vraiment en mesure de maintenir le bon cap, encore moins revenir dans le giron des équipes qui occupent actuellement une place de choix dans le haut du classement. Après avoir récolté 18 points seulement au terme de 15 matchs, soit pratiquement la moitié engrangée par l'USM Alger, un tel important écart entre les Canaris kabyles et les gars de Soustara, confirme une fois de plus, tout le fossé qui sépare désormais la prestigieuse JSK et l'actuel leader en chef de la Ligue 1. Pis encore, depuis l'entame de la saison 2015-2016, la JS Kabylie n'a pas remporté la moindre victoire en déplacement, et pour corser le tout, le club phare des Genêts est déjà éliminé de l'épreuve populaire, après avoir été incapable de passer le cap des 32èmes de finale face au Rapid de Relizane. Un premier relégable en puissance qui a mis à nu toutes les faiblesses d'un ténor kabyle au sein duquel beaucoup de joueurs n'ont finalement rien apporté de nouveau, ou bien ont été capables de changer une réalité de profond dépit qui ne fait que perdurer. Avec des joueurs qui ont encore fait preuve de beaucoup d'indiscipline, au point où le coach Dominique Bijotat a fini par réagir «publiquement», notamment pour mettre fin au manque de professionnalisme de certains d'entre eux, à leur tête le défenseur international Ziti, il est clair qu'au sein des Canaris du Djurdjura, rien n'a absolument changé. Moh Chérif Hannachi a beau annoncer haut et fort que la JS Kabylie ne rétrogradera jamais en Ligue 2, mais ce prestigieux club au riche palmarès n'est plus que l'ombre de lui-même aujourd'hui. Une autre saison à blanc en vue, et surtout très peu de perspectives réellement susceptibles d'aller vers un changement total au niveau d'un club qui a perdu de son prestige sans pareil à une certaine époque révolue aujourd'hui.