Le coach du club chélifien mise sur une 5e place au classement général. L'entraîneur de l'ASO Chlef dresse un bilan du travail effectué jusque-là. Il se dit satisfait du parcours et estime qu'avec un bon état d'esprit, l'ASO pourrait aller loin. L'Expression: Votre équipe est revenue de Bordj Bou-Arréridj avec le point du match nul. Que pouvez-vous nous dire sur ce résultat? Amrani:Je pense que ce point nous ne l'avons pas volé. Il confirme le redressement de l'ASO qui avait déjà ramené un point d'Oum El Bouaghi puis battu le CSC. Notre victoire face au club constantinois mettait fin à une série de 5 matches sans succès. Elle nous a permis de chasser le doute et de mettre un terme à une situation qui a trop duré. Elle nous a également permis de renforcer notre capital confiance pour le match contre le CABBA que nous avons su maîtriser. Quelle lecture faites-vous du bilan de la phase aller ? Nous avons alterné le bon et le moins bon. Il ne faut pas oublier qu'on a eu un mauvais départ. Le club a enregistré plusieurs blessés et nous n'avons jamais réussi à aligner l'équipe au complet. Ajoutez à cela le calendrier qui ne nous a pas été favorable. Une autre formation n'aurait pas tenu le coup. Dans l'ensemble, nous sommes dans les normes puisque, après 15 journées avec 21 points au compteur et nous sommes 5e. Il est vrai que nous avons gaspillé 10 points à domicile mais sur le plan psychologique, le groupe en est plus fort. Certes, nous avons une équipe jeune à qui l'expérience fait défaut mais nous restons optimistes pour l'avenir du club. Qu'est-ce qui n'a pas marché lors des précédentes journées? Plusieurs facteurs entrent en jeu. Par exemple il nous est, souvent, arrivé de jouer amoindris par l'absence de quatre à cinq joueurs clés par match. Il ne faut pas oublier la crise financière qui sévit et agit négativement sur le moral des troupes. Je citerai, également, le manque d'attaquants de valeur dans la mesure où l'on se crée plusieurs occasions nettes mais on n'arrive pas à les mettre au fond des filets de l'adversaire. C'est un problème qui se pose à chaque rencontre. Enfin, on a manqué de concentration sur le terrain. A cause de cela, on a raté beaucoup de points. Beaucoup de choses sont à revoir surtout au niveau de l'attaque. Il reste 15 journées à disputer et tout peut basculer. Il faudra, donc, rester vigilant et continuer à travailler. Que manque-t-il à Chlef pour ambitionner de jouer le titre? Il faut surtout des moyens financiers conséquents qui devraient lui permettre de stabiliser son effectif et de le renforcer par quelques joueurs de talent. Il faut recruter là où il y a un manque. La stabilité de l'encadrement est également importante. Je pense que tout l'environnement doit viser haut et changer sa façon de réfléchir. Ce que je peux dire c'est que je suis en train de préparer un bon groupe pour la saison prochaine. Au vu des résultats de l'équipe, quels sont vos objectifs pour cette saison? Notre priorité sera de nous classer parmi les cinq premiers et aller le plus loin possible en Coupe d'Algérie. Je suis très optimise pour cela. Je suis sûr que les joueurs vont relever le défi pour terminer à une place honorable. Tout le monde devra se serrer les coudes pour atteindre cet objectif. Un autre sujet concerne les quatre joueurs africains qui sont venus faire des essais. Que pouvez-vous nous dire sur eux? Ils viennent, juste, de commencer les entraînement avec le groupe. Il s'agit de 3 attaquants et d'un libéro de nationalités sénégalaise et ivoirienne. On aura tout le temps pour les superviser durant la trêve hivernale et savoir s'ils peuvent apporter un plus à l'ASO. A première vue, ils ont une bonne touche de balle, mais il ne faut pas anticiper sur quoi que ce soit car il est trop tôt pour les juger. Un mot pour conclure. Je lance un appel à la grande famille de l'ASO pour qu'elle soutienne le club qui en a besoin. Je souhaite, aussi, lui faire effectuer un bon parcours cette saison. Je profite de l'occasion pour lancer un appel à nos fidèles supporters pour qu'ils ne cessent pas de nous encourager.