Le public «découvrira mes chansons le moment venu», nous déclare l'artiste. Le chanteur Lounis Aït Menguellet travaille sur un nouvel album qui sortira au mois de janvier prochain. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, le chantre de la chanson kabyle nous dévoile quelques bribes de cet album qui promet d'être à la hauteur de la dimension d'un artiste qui s'est signalé par son professionnalisme. L'Expression: Selon d'aucuns, votre nouvel album verra bientôt le jour. Qu'en est-il au juste? Aït Menguellet : Tout à fait. De fait, il est même prêt. Il sera très bientôt sur le marché. Nous voudrions un peu plus de détails sur cette nouveauté. C'est un album qui sera sur le marché le 17 janvier prochain. Il contient six chansons enregistrées chez Izem édition. Cet album bénéficiera d'une sortie simultanée en Algérie et en France. Quels sont les thèmes abordés dans ces chansons? Pour ce qui est des titres des chansons, je préfère ne pas les divulguer et vous laisser découvrir la surprise, mais pour les thèmes, ce sont les mêmes que ceux de mes anciennes créations. Mon public les découvrira le moment venu, mais ce que je peux vous dire, c'est que je garde toujours le style qui convient à mes idées. Qu'apportez-vous de nouveau, par rapport à vos albums précédents? Le nouveau se situe dans les arrangements qui ont été réalisés par mon fils Djaâfar. Il a beaucoup contribué au perfectionnement des techniques d'arrangement des musiques. Pour ce qui est des textes, je les ai écris moi-même comme cela a toujours été le cas dans ma carrière d'artiste-compositeur. Comment avez-vous intitulé ce nouvel album? Le titre est Yennad we m'ghar, qui veut dire «le vieux a dit». Je trouvais que cette appellation allait très bien avec ces chansons. J'ai mis un peu de temps pour le sortir et pour l'écrire. En revanche, je voudrais préciser une chose qui me tient à coeur: les médias, lorsqu'ils m'évoquent, parlent de mon retour. Je suis contre, car je ne suis jamais parti pour revenir. Ce n'est pas parce que je m'éclipse de temps à autre que je suis parti. J'ai toujours gardé un lien solide avec mon public et je pense qu'il m'a toujours été fidèle. Il me l'a prouvé à plusieurs occasions notamment lors des derniers concerts que j'ai animés un peu partout à Alger, Oran, Boumerdès et ici à Tizi... Justement, peut-on dire que cette année a été bien chargée pour vous avec toutes les soirées que vous avez animées durant le Ramadan et même avant? Absolument. Ce sont là des moments magiques et inoubliables où je me sentais en osmose avec mon public, venu en masse pour écouter, apprécier et méditer mes chansons.