L'internationalisation de Netflix et de son catalogue tant riche en films qu'en séries a provoqué un séisme dans les droits des films. En effet, un service nommé Smartflix se vantant de pouvoir donner un accès illimité à l'ensemble du catalogue Netflix a été lancé par quelques développeurs et faisait fureur sur la Toile. Si cette alternative au Netflix officiel n'a été que très bien accueillie, elle fut plutôt mal perçue par le service officiel, qui y vit une porte dérobée par laquelle pas mal de dérives auraient pu survenir dans les mois à venir. Dans un souci de sécurité, tant pour ses productions que pour ses utilisateurs et son catalogue, le service de VOD américain a dû prendre quelques décisions radicales, notamment de mettre fin à la prise en charge des VPN et autres systèmes de surf anonyme permettant d'accéder à son catalogue outre les voies prescrites. Un blocage progressif. Outre la mise en service de Smartfix, la résolution de Netflix peut également être perçue comme une manoeuvre logique faisant suite à l'internationalisation de son offre et son catalogue. En effet, disponible dans 130 pays supplémentaires depuis quelques jours, Netflix n'a plus réellement besoin des flux générés par les sauteurs de restrictions territoriales et toujours dans un souci de sécurité, il se devait d'y mettre un terme au plus vite. Outre cet aspect, ce sont surtout des questions juridiques qui ont motivé Netflix à franchir le cap, aidé de son internationalisation. En effet, dans certains pays comme la Chine, les productions hollywoodiennes ne sont pas bienvenues, et les utilisateurs étaient obligés de recourir aux VPN et acolytes pour visualiser le contenu proposé «en ligne» par le service de VOD. Pour se prémunir au plus d'hypothétiques poursuites judiciaires il fallait agir vite. Netflix annonce ainsi par le biais de David Fullagar, vice-président de l'architecture de réseau de contenus, que les proxys et VPN permettant de violer les droits de diffusion achetés par les chaînes et les studios seront «bloqués dans les semaines qui arrivent». Le célèbre service américain de streaming «en ligne», Netflix, est désormais disponible depuis le 6 janvier en Algérie. C'était à l'occasion de la tenue du CES, la plus importante conférence autour du Web à Las Vegas, que Reed Hastings, fondateur du service de vidéo «en ligne», a annoncé que Netflix était désormais disponible dans 130 nouveaux pays du Sud, dont l'Algérie. Le portail algérien de Netflix, qui a indexé un DZ est disponible en deux langues, arabe et anglais, et compte sur une période de test d'un mois, comme pour la version originale. Période qui permettra aux internautes algériens de découvrir les productions du service US, à l'image de «House of cards» ou «Umbreakable Kimmy Schmidt», ainsi que de nombreux films et séries d'autres networks. Ce développement permet à Netflix d'être présent dans 190 pays, à l'exception de la Chine et la Syrie, qui restent des marchés impénétrables pour le géant du streaming vidéo. [email protected]