Dernière nouveauté du stationnement à Alger, les pouvoirs publics procèdent actuellement à l'installation de parcmètres. Parmi les objectifs recherchés, un apport financier substantiel au budget communal et l'éradication du parking sauvage. Un projet pilote a été mis en place au niveau de la rue Larbi-Ben M'hidi où des parcmètres remplacent, désormais, les tristement célèbres «parkingueurs» qui dictaient leur loi aux automobilistes. Les pouvoirs publics comptent généraliser l'installation de ces parcmètres dans toute la capitale pour mettre fin à l'«anarchie» à laquelle elle est livrée depuis deux décennies. Les automobilistes paieront désormais 40 DA pour une heure de stationnement, la facture suivra ensuite une courbe ascendante selon la durée du stationnement. Ce nouveau dispositif suscite, évidemment, la colère et les vives critiques des riverains qui refusent de se laisser imposer des tarifs jugés exorbitants pour stationner à proximité de leurs lieux d'habitation. Les pouvoirs publics dont le souci est de renflouer le Trésor public en ces temps de crise devraient se pencher sur les méthodes déjà en vigueur dans plusieurs grandes villes dans le monde où ce genre de situation est parfaitement géré.