L'ambassadeur de la Russie auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, a souligné qu'il ne "fallait pas imposer des conditions préalables" en vue de reprendre les pourparlers de paix sur la Syrie à Genève. "Il ne faut pas imposer des conditions préalables en vue de reprendre les négociations à Genève sur la Syrie", a déclaré M. Tchourkine, au terme d'une séance de consultations à huis-clos tenue par le Conseil de sécurité pour débattre du rapport de l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura. Souhaitant voir reprendre le dialogue inter-syrien avant la date fixée par le médiateur de l'ONU, le diplomate russe a déploré "l'attitude" de la délégation de l'opposition syrienne, qui a-t-il dit, "est venue à Genève pour protester, non pas pour dialoguer".