Dans certains couples parfois, il y a toujours la possibilité de «couper la poire en deux». A Sidi Bel Abbès, pour la plupart des enfants et de leurs parents, les vacances scolaires d'hiver et de printemps, représentent une véritable bouffée d'oxygène salvatrice, synonyme de repos, de détente et de ressourcement avant l'entame, dans les meilleurs prédispositions, de la dernière ligne droite de l'année académique et les grandes vacances d'été. Néanmoins, dans certaines situations bien précises, et hormis une certaine frange (minoritaire, il est vrai) qui peut en profiter pleinement, ces vacances constituent parfois un véritable «casse-tête» pour nos adorables chérubins et leurs parents, surtout lorsque ces derniers ont la chance (ou la malchance, c'est selon) d'être actifs et d'occuper un poste de travail en entreprise ou dans une administration. Dans ces cas-là, les parents sont en effet déchirés entre l'envie de céder aux caprices de leur progéniture et de «partir vraiment en vacances» et les contraintes liées à leurs engagements et responsabilités professionnels. Et c'est souvent la mort dans l'âme que parents et enfants sont contraints à se résoudre à abandonner tout projet de vacances. Dans certains couples parfois, il y a toujours la possibilité de «couper la poire en deux» lorsqu'un des conjoints occupe un emploi où une certaine flexibilité existe... C'est le cas notamment pour ceux qui enseignent ou exercent une profession libérale leur permettant de «décrocher à tout moment». Ce sera alors généralement la femme, quelques rares fois le mari, qui se chargera de «voyager avec les enfants...et de profiter avec eux» souvent pour rendre visite à la famille, après quelques grincements de dents et parfois plus. Pour d'autres, et malgré un emploi du temps extrêmement restrictif, il y a toujours la possibilité, surtout lorsque l'on a la chance d'être véhiculé, de procéder à quelques excursions, surtout durant le week-end, pour peu que les conditions climatiques soient favorables aux sorties en plein air. On assistera alors à une longue procession vers les endroits les plus prisés en ces occasions, tels que le lac de Sidi Mohamed Benali ou le mont de Tessalah, pour faire le «plein d'oxygène» et profiter de ses bienfaits. Enfin, pour une grande partie, pour ne pas dire une majorité, ces vacances sont beaucoup plus un «casse-tête» qu'autre chose dans la mesure où, devant le manque flagrant d'infrastructures d'accueil à même de «divertir utilement» les enfants ; la plupart des parents voient en elles «une période à risques» et où les enfants sont livrés à la rue avec les dangers que cela implique, ou alors s'adonnent à une consommation frénétique et nuisible des programmes de télévision... N'empêche que même au sein de cette frange, il s'en trouve qui estiment que «tout compte fait», les vacances d'hiver soulagent au moins d'une «corvée», celle d'accompagner les «tout-petits» à l'école le matin, et permettent de profiter de quelques minutes supplémentaires d'un sommeil réparateur et du ... confort de chez soi, avant d'entamer une nouvelle journée de labeur... et que, malgré tout, «les vacances restent les vacances».