Le chemin reliant le lycée Hassiba Ben Bouali et la Maison de la presse, continue à représenter un véritable danger pour les passants. Ce passage très étroit, étalé sur une centaine de mètres, est devenu l'endroit de la chasse des voleurs qui profitent de l'isolement de ce chemin pour réaliser leurs larcins. Profitant de cette situation, les agresseurs délestent les citoyens de leurs portables, portefeuilles, bijoux, avant de prendre la fuite. Agissant en toute impunité, ces voleurs récidivent peu de jours après, encouragés en cela par la passivité des citoyens qui ne manifestent aucune volonté d'arrêter ces malfaiteurs. Ce phénomène qui existe depuis des années prend de plus en plus de l'ampleur, ce qui inquiète les usagers de ce chemin. En outre, ils n'arrivent pas à comprendre que ces voleurs de bas étages agissent à ciel ouvert et de surcroît à quelques mètres du commissariat de police. Certaines victimes n'osent même pas porter plainte tant elles sont certaines que celle-ci restera lettre morte. Chose qui encourage ces voleurs qui reviennent souvent sur les lieux de leurs méfaits pour en commettre d'autres. A la tombée de la nuit, les citoyens qui habitent à proximité de ce lieu, n'osent même pas ouvrir les fenêtres pour éviter d'entendre des obscénités émanant de ces délinquants qui s'installent chaque soir dans cet endroit. Ce dernier s'est transformé en refuge par ceux-ci pour se livrer à la drogue et pour commettre d'autres délits à l'instar des vols de magasins et de voitures. Tout mène à croire que certaines situations de crime sont loin d'être prises en charge par les forces terrestres qui se trouvent parfois incapables de contrôler tous les lieux fréquentés par les délinquants sans l'assistance des autorités locales et des citoyens. Ainsi des procédures doivent être prises pour améliorer les conditions sécuritaires des citoyens qui sont conscients quotidiennement du danger qui les menace.