Il faut barrer la route à tous ceux qui veulent rejoindre l'hydre terroriste Le nombre de terroristes algériens ayant rejoint Daesh se situe aux alentours de 200, dont certains ont été abattus par l'Armée arabe syrienne. L'hydre tentaculaire qu'on appelle Etat islamique ou encore Daesh, cible pour sa survie un territoire où les ingrédients ont été réunis. La Libye est devenue le nouveau bastion de la nébuleuse où elle agit avec une certaine aisance vu la crise politique et les conflits interminables. Cette organisation terroriste aura depuis l'intervention militaire de la Russie en Syrie essuyé de grosses pertes. Désorientée, elle tente de conquérir d'autres espaces, mais aussi elle aura besoin de renforcer ses rangs. Ce sont ses réseaux de recrutement qui sont appelés à assurer cette tâche. Ceux-là même se cachent au sein des populations, activent dans des organisations caritatives et associations. Leur présence est démasquée aussi dans les mosquées à la recherche de profils qui correspondent à la nature criminelle de leurs activités. Les forces de sécurité les suivent à la trace selon des sources très bien informées; néanmoins jusqu'à présent, malgré les tentatives multiples, Daesh n'a pas réussi à se trouver une place en Algérie, quelques rares cellules que les forces de l'ANP et la police ont fini par démanteler. Le nombre de terroristes ayant rejoint Daesh est aux alentours de 200, dont certains ont été abattus par l'Armée arabe syrienne. Cependant, la menace de cette organisation demeure importante selon nos sources qui estiment que la vigilance constitue le facteur maître pour couper l'herbe sous les pieds de l'Etat islamique. Ce dernier semble avoir aussi trouvé un soutien au nord du Mali. Le groupe terroriste affilié à la nébuleuse est dirigé par un certain Abou El Walid El Sahraoui. Ce dernier est un élément dissident de l'organisation criminelle El Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar ayant récemment signé une fusion avec le présumé numéro un d'Al Qaida au Maghreb islamique Abdel Malek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud. Selon la presse mauritanienne, le chef de l'Etat islamique au nord du Mali, projette des actes terroristes contre les troupes françaises présentes au Mali, menaçant même de frapper le coeur de la France. La conjoncture explique la présence d'un armement lourd aux frontières algéro-maliennes, découvert par l'Armée nationale populaire il y a quelques jours. Selon des informations non encore officielles, MBM rétabli en Libye, ne compte nullement se faire dissuader pour céder le Sahel à Daesh, une divergence qui va forcément, selon la lecture de stratèges bien avertis, se terminer dans un bain de sang, comme en Syrie où les réseaux terroristes s'entre-tuent. On va encore assister à une énième implosion des groupes terroristes, ce qui confirme entre autres qu'il s'agit d'une question de pouvoir et d'argent. Le contrôle du Sahel qui ne laisse ni les Occidentaux, ni les mercenaires de Daesh, ou autre organisation subversive indifférents, constitue, en effet, un point de passage stratégique pour tous genres de trafics, notamment le trafic d'armes et de drogue, sources principales pour la survie des réseaux criminels. C'est dire que ce couloir va servir aussi pour le transit des nouvelles recrues, afin de rejoindre la Libye.