Les forces tunisiennes sur le qui-vive Khaled Chaïb, alias Lokmane Abou Sakhr, a été arrêté par les forces de sécurité tunisiennes à Sidi Bouzid. Tunisie agence presse a rapporté dans une dépêche hier, que «l'actuel chef du gouvernement provisoire tunisien, Mehdi Jomaâ, a décidé mardi dernier de relever le niveau d'alerte de sécurité sur l'ensemble du territoire tunisien et plus particulièrement sur les frontières», soulignant dans ce même contexte que «le Premier ministre a appelé à la plus haute vigilance pour combattre le trafic d'armes et déjouer les tentatives d'intrusion des groupes terroristes». Mehdi Jomaâ revendique dans un communiqué «l'intervention, le cas échéant, de l'armée dans les zones urbaines». Les propos du Premier ministre tunisien interviennnent au moment où des informations font état de l'arrestation d'un prétendu chef terroriste algérien répondant au nom Khaled Chaïb alias Lokmane Abou Sakhr. Selon les mêmes informations, «ce dernier aurait été arrêté mardi après-midi, dans la région de Sidi Bouzid, au centre de la Tunisie», a annoncé la garde nationale tunisienne dans un communiqué rendu public. Le même communiqué présente ce terroriste comme étant «le dirigeant d'un groupe armé terroriste, démantelé le 5 septembre dernier à Ben Gardane, alors qu'il s'apprêtait à lancer des attentats», ajoutant qu'«il a été arrêté avec sept autres terroristes par les éléments d'une unité antiterroriste et de la garde nationale dans une zone très reculée de Sidi Bouzid. Le chef terroriste algérien était activement recherché depuis un peu plus d'une dizaine de jours». Ces nouvelles coordonnent aussi avec les menaces et risques en provenance de la Libye dont les terroristes y activant cherchent à faire de la Tunisie une passoire pour étendre leur hydre tentaculaire et préparer le terrain pour l'épanouissement de ce qu'on appelle Daesh où Etat Islamique dans le Maghreb. Une organisation multinationale qui menace la sécurité de toute la planète et dont la composante est de plus en plus nombreuse. Une lutte coordonnée contre ce monstre a été déclenchée par le Monde arabe mais aussi occidental à leur tête les USA. Née à l'ombre de la guerre programmée contre la Syrie, cette organisation transfrontalière contrôle une grande partie du territoire irakien sous la coupe de son présumé calife, Abou Bakr El Baghdadi, nouveau rival du chef terroriste d'Al Qaïda au Maghreb islamique Abdel malek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdel Wadoud, qui a renouvelé son soutien inconditionnel au n°1 d'Al Qaîda Ayman Al Zawahiri, refusant de voir un autre concurent sur une terre qu'il prétend contrôler. Daesh ne vise pas que la Tunisie, mais aussi tous les pays du Maghreb et le Sahel. La nébuleuse a réussi à tisser des liens étroits entre les réseaux terroristes en Tunisie et en Libye et il ne serait certainement pas surprenant de voir Daesh coordonner ses actions avec Boko Haram et le Shebeb somalien qui versent dans la même idéologie salafo-wahabite. L'hydre sauvage use aussi de ses interconnexions avec les contrebandiers, les narcotrafiquants pour s'étendre aisément. Ses activités ne se limitent pas uniquement à terroriser les populations en s'adonnant à des crimes barbares, mais elle est motivée par le trafic humain. Il a été presque établi avec certitude que tous les afflux d'humains clandestins ont été apprêtés par cette nébuleuse qui en tire un énorme profit d'où d'ailleurs les nouvelles mesures prises par le département du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales de mettre sous la loupe les mouvements des réfugiés, notamment de réduire les séjours de ces derniers en territoire algérien, d'autant plus qu'il a été certifié que certains de ces réfugiés ont des membres de leurs familles dans cette secte transnationale.