La Turquie a affiché sa détermination à poursuivre ses bombardements aériens contre des positions kurdes dans le nord de la Syrie malgré les appels internationaux à l'arrêt de ces raids qui risquent de compliquer encore davantage la recherche d'une solution politique au conflit syrien. Ignorant les appels lancés par Washington et Paris à y mettre fin, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a prévenu que les bombardements aériens, lancés samedi dernier, allaient se poursuivre, notamment pour empêcher les Kurdes de prendre Azaz, une ville située à une dizaine de kilomètres de la frontière. "Nous ne laisserons pas Azaz tomber. Les Unités de protection du peuple (YPG) ne seront pas autorisées à avancer vers l'ouest de l'Euphrate et à l'est (du canton) d'Afrine", a-t-il affirmé lundi.