Ali Haddad Il a sollicité l'aide de l'Ugta pour qu'ensemble ils puissent réaliser les rêves des pères fondateurs. Le président du FCE a annoncé, hier, lors de la célébration du double anniversaire de la création de l'Ugta et la nationalisation des hydrocarbures que «son organisation est prête à signer le protocole d'accord avec l'Ugta» et a souligné que «son organisation est totalement acquise aux principes de l' Ugta». En cette occasion il a sollicité l'aide de l'Ugta pour qu'ensemble ils puissent réaliser les rêves des pères fondateurs et assurer la pérennité de la nation dans un processus propre, la stabilité et le développement». Sur un autre registre il a indiqué qu'«au lendemain de la libération du pays (...)ont fait des choix jugés alors inéluctables, en engageant l' Algérie sur la voie du développement non capitaliste. L'Etat algérien a emprunté au socialisme les instruments de gestion de société fondamentalement acquise à la justice sociale». Il a ajouté que «néanmoins la crise du modèle de développement socialiste et la mondialisation conjuguée aux difficultés internes du pays, ont non seulement montré les limites du choix...» «Les capitaines d'industrie et les chefs d'entreprise que nous sommes sont le fruit de ce processus et ne sont en aucun cas des héritiers d'une lignée séculaire de capitalistes dominateurs», fait-il savoir. «De ce point de vue, notre pleine adhésion à l'économie de marché ne relève d'aucun dogme ni d'aucun suivisme. La mondialisation est une réalité, elle s'impose à nous qui n'aurons d'autre alternative que d'imposer les grands principes», selon lui. «Le seul choix qui s'offre à nous, soit l'insertion maîtrisée à l'économie mondiale où nous gardons l'initiative et imposons les limites, soit une insertion forcée qui nous livrerait poings et pieds liés au diktat des puissances de ce monde», explique-t-il. «Pour le FCE, poursuit-il «le choix est fait: nous devons absolument rester maîtres de notre destin et prendre le meilleur pour s'imposer en vue de nous adapter à un monde où seuls les puissants seront admis comme acteurs. En ces moments de grands bouleversements géostratégiques et de grandes incertitudes alimentaires, sanitaires, sécuritaires, économiques et financières qui caractérisent le monde, nous sommes contraints et appelés à accélérer le rythme des réformes que nous sommes condamnés à effectuer au risque de péricliter et de mettre en danger les grands équilibres de notre société, notre modèle social et notre cohésion.» «Le FCE a toujours préconisé et milité en faveur de partenariats publics-privés», dit-il. A propos des IDE (investissements directs étrangers), le président du FCE a réitéré la position de son organisation: «Il serait illusoire d'attendre de l'étranger qu'il soit l'origine d'une dynamique de développement nationale. Seul le capital national est à même d'enclencher un tel processus. Néanmoins indique-t-il, nous devons admettre que l'apport des investissements étrangers est indispensable et incontournable. Nous devons non seulement faire appel aux compétences et capitaux étrangers, mais également et surtout, mobiliser la communauté nationale à l'étranger. Le premier indicateur pour les capitaux et les entreprises étrangères reste et restera la place et le rôle dévolus aux entreprises nationales dans la politique économique du gouvernement», a-t-il conclu.