C'est fait. Le verdict des urnes est tombé, hier matin à six heures sonnantes. L'équipe de Bouamama a été réélue. En deux tours, les 23 décembre 2004 et 6 janvier 2005, plus de sept cents avocats se sont prononcés. Le bâtonnat de Blida qui comprend les wilayas de Blida, Tipaza, Chlef et Aïn Defla, est l'un des plus importants du pays et renferme, en son sein, des valeurs sûres. C'est pourquoi ces élections se sont déroulées dans d'excellentes conditions, même si des rivalités nées d'ambitions légitimes étaient palpables. Il est bon de signaler le nombre appréciable d'avocates candidates et élues ou réélues. Signalons, d'emblée, le travail remarquable fait dans les bureaux des élections par les Zouaoui Djaout, Benrebah, Benrebiha, Amar Djouadi et autres Boudoumi et Djiroune. A 73 ans, le sympathique Djillali Hamani, avocat et ex-magistrat près la cour d'Alger, a été agréablement surpris à la suite de la demande pressante de ses confrères du bâtonnat de Blida qui voulaient qu'il préside les élections 2004-2005 du conseil de l'Ordre. Coordinateur, président, Me Hamani s'est distingué par sa vivacité (Allah ibarek), son sérieux et sa compétence dans la couverture de l'événement qui s'est déroulé sans incident majeur. C'est ainsi qu'il nous confia que sur les 900 avocats inscrits au 1er tour (30 décembre 2004) 670 sont passés devant l'urne. 599 suffrages exprimés, 71 bulletins nuls. Pour Blida, Chlef, 10 et 6 candidats ont été élus au 1er tour dont le bâtonnier sortant. Il ne restait donc que 13 sièges à pourvoir lors du second tour. 898 avocats inscrits : pour que le Conseil de l'ordre soit formé il ne restait que 10 sièges à pourvoir pour la cour de Blida et 3 pour celle de Chlef. A six heures du matin, alors que la gelée avait fini son «boulot» au-dessus des carrés de verdure de la magnifique cour de Blida, les résultats tombent. La félicité s'empare des réélus! Point de surprise. Point de déception. Le «team» de Me Yahia Bouamama, élu largement en 2002, a été réélu difficilement au second tour, mais réélu tout de même. «La continuité? Oui dans le renouveau et avec du temps», a souri le bâtonnier serein et heureux comme il ne l'a jamais été. «Alf mabrouk, ya Ammid». C'est tout ce que l'on peut donner comme chute, en guise d'hommage aux «robes noires» de Blida.