Il est prévu la formation et l'initiation des enseignants algériens aux différentes méthodologies d'enseignement. Le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, M.Chérif Rahmani, a signé hier, au siège de son département, un protocole d'accord avec le sous-secrétaire général de l'ONU, M.Hans Van Ginkel. Ce protocole d'accord de coopération, qui entre en vigueur au courant de cette année, prévoit la mise en place en Algérie de quatre axes de coopération avec l'université des Nations unies. La promotion de la démocratie dans le système national de l'éducation est le premier point de l'accord. Cela préparera, à se fier aux déclarations du ministre de l'Environnement, les élèves algériens à entrer de plain-pied dans la «grande bataille» de la mondialisation. Mais pour ce faire, «il est nécessaire de prendre en considération la culture algérienne dans toute sa diversité et sa complexité» a indiqué M.Chérif Rahmani. Néanmoins, la réalisation de cet objectif ne va pas sans la promotion de l'éducation au développement durable dans le système scolaire, professionnel et universitaire national. Justement, ce volet qui constitue d'ailleurs le deuxième point de cet accord, sera concrétisé à travers une vaste opération qui revêt une importance capitale. Ainsi, est-il prévu, au courant de l'année 2005, la formation et l'initiation des enseignants algériens aux différentes méthodologies et procédures d'enseignement en, notamment, l'aménagement du territoire. Ce cycle de formation leur sera dispensé par des experts internationaux de haut niveau académique. La résolution des conflits et l'assurance du maintien de la paix représentent le troisième axe de cet accord de coopération que le gouvernement algérien a signé avec l'université des Nations unies. Cet objectif sera réalisé avec la participation de l'Institut diplomatique et des relations internationales (Idri) aux activités du réseau Peace and governance existant au niveau de l'université des Nations Unies. Ce réseau, faut-il le souligner, s'occupe, entre autres, de la question des droits de l'homme de par le monde ainsi que la situation des réfugiés fuyant les affres de la guerre. «La promotion de la paix dans le monde est l'un des points focaux des Nations unies. A travers ce présent accord, nous estimons que nous réussirons, avec la collaboration du gouvernement algérien, à répandre la culture de la paix qui est sérieusement menacée» a estimé le sous-secrétaire général de l'ONU, M.Van Ginkel, qui est aussi recteur de l'université des Nations unies, dont le siège est à Tokyo. Le dernier axe de cet accord concerne la lutte contre la désertification. Ce phénomène, dont les effets sont de plus en plus menaçants, constitue le volet le plus préoccupant dans le programme des Nations unies. Plusieurs centres de recherche régionaux dans ce domaine ont été mis sur place ces dernières années. On cite dans ce sens, la Fondation «Déserts du monde» dont l'un des rôles est la sensibilisation au phénomène de la désertification ainsi que la protection de l'environnement des grand déserts.