Hannachi a crié sans cesse haut et fort que son équipe allait redresser la barre, mais au jour d'aujourd'hui, la JSK doit désormais jouer une fois de plus pour son maintien en Ligue 1 Mobilis. Suite à la sévère défaite de 3-0 essuyée avant-hier à Béchar par les Canaris du Djurdjura, l'entraîneur français Dominique Bijotat a déclaré juste après la fin de cette dernière sortie complètement ratée du club kabyle, ne plus être réellement en mesure de continuer sa mission au sein de la JS Kabylie. Le technicien français qui avait déjà émis le voeu de quitter le ténor kabyle, après la défaite subie à Relizane face au RCR (0-1), semble avoir été sérieusement touché par cette nouvelle défaite des Canaris. Il est vrai que pendant les deux précédentes semaines, du côté de la formation kabyle, on jurait par tous les saints que la JSK allait relever la tête à Béchar. Malheureusement pour les nombreux supporters qui ont fait l'effort d'accompagner leur équipe dans la lointaine capitale du Sud-Ouest, le onze kabyle n'a tenu qu'une mi-temps, avant de s'effondrer complètement après la pause. La défense kabyle, au sein de laquelle figuraient pourtant en bonne place des défenseurs que l'on ne présente plus, et non des moindres, a fini par se laisser surprendre par des gars de la Saoura très affûtés, et qui ont encore craché le feu à trois reprises. Les coéquipiers de Mustapha Djallit ont fini par avoir le dernier mot, en crucifiant au tableau d'affichage une équipe visiteuse kabyle complètement à la rue, et même plus, selon les dires du coach Bijotat. Un driver très dépité par la production des Canaris du Djurdjura, et qui n'a pas manqué de déclarer face aux médias que certains joueurs de la JS Kabylie n'y sont plus du tout aujourd'hui. Le coach kabyle a surtout reconnu avec beaucoup d'amertume qu'il existe aujourd'hui au sein du jeu des Canaris, de très importants dysfonctionnements, caractérisés par un manque flagrant d'allant, et qui s'est encore manifesté face à la JS Saoura. Il est vrai que la terrible désillusion que vient de subir Dominique Bijotat, a certainement jeté un sérieux coup de froid sur le club phare des Genêts. La réalité du terrain a finalement créé un profond décalage avec les éternels et récurrents discours tenus par l'actuelle direction du ténor du Djurdjura. Hannachi a crié sans cesse, haut et fort, que son équipe allait redresser la barre, mais au jour d'aujourd'hui, la JSK doit désormais jouer une fois de plus pour son maintien en Ligue 1 Mobilis. L'actuel boss kabyle a beau répéter qu'il serait prêt à quitter la présidence de l'ex-JET, mais pas avant de sauver les Canaris de la situation dans laquelle elle s'est retrouvée pour la énième fois ce très prestigieux club d'antan. Un très sévère revers de plus, qui a soulevé le courroux parmi les très nombreux inconditionnels de la JS Kabylie, au cours d'une fin de saison qui n'est pas sans rappeler la précédente. Une rengaine qui a fini par décourager au plus haut point le coach Dominique Bijotat. Quant un ténor de la dimension de la JSK encaisse la bagatelle de trois buts sans pouvoir réagir, ce n'est certainement pas en promettant à chaque fois des primes de matchs mirobolantes aux joueurs, que les Canaris rejoindront le devant de la scène footballistique. Les Canaris ne sont plus du tout ce qu'ils étaient par le passé, ni plus ni moins. La JSK ne règne plus sur le football algérien, et devra revoir au plus vite, de fond en comble, où le bât blesse réellement aujourd'hui. La loi du football est ainsi faite: elle est souvent implacable, et surtout sans aucun état d'âme!