L'ancien ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt, a regretté, dans l'émission J-7 de Brtv, que l'accord de 1968, qui est venu en complément des Accords d'Evian, «n'ait pas été actualisé, bien qu'il y ait eu des avenants». Comme conséquence de ce «non-toilettage», le diplomate français a relevé que par exemple, les étudiants algériens en France «ont des avantages particuliers sur certains points, mais sont moins avantagés sur d'autres», par rapport aux étudiants issus d'autres pays. Il a affirmé que l'Algérie «a perdu un certain nombre d'avantages» dans l'accord algéro-français du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France. L'accord prévoyait un régime spécial pour les Algériens qui venaient en France après l'indépendance, a rappelé l'ancien ambassadeur qui a expliqué que la France a, entre-temps, signé d'autres accords avec d'autres pays africains qui offrent une meilleure couverture à leurs ressortissants. Sans reprocher au gouvernement algérien un quelconque manquement dans ce dossier.