Les coupures de routes continuent... Des manifestants ont pris place au niveau de la nouvelle caserne de gendarmerie pour empêcher le passage même par le détour à partir de Fenaïa. Le fléau des fermetures de routes continue à empester la vie des habitants de Béjaïa et, particulièrement les usagers des routes nationales. Hier, la RN 26 a été encore fermée dès le petit matin par les habitants du village Tasga au niveau du village agricole. En outre, ils ont procédé à la fermeture de la même route à un autre endroit. Des manifestants ont pris place au niveau de la nouvelle caserne de gendarmerie pour empêcher le passage même par le détour à partir de Fenaïa. C'est dire la volonté des villageois de dénoncer les énièmes promesses non tenues par les autorités. La RN 75 n'a pas été en reste puisqu'elle aussi a été bloquée au niveau de Timezrit. L'alimentation en eau potable est coupée au niveau de Timezrit par les mêmes manifestants privant de ce fait Béjaïa-ville et plus d'une dizaine d'autres communes de l'eau potable pour toute la journée. Les villageois de Tasga réclament le revêtement d'une route et bien d'autres insuffisances qui détériorent leur cadre de vie. Ce n'est pas la première fois que ces villageois montent au créneau. Dans un passé récent ils ont déjà crié leur ras-le-bol à travers des actions toutes aussi musclées. L'absence de réponse idoine et la non tenue des promesses faites par les responsables concernés ont exacerbé la tension qui s'est traduite par l'action du jour, qui n'a pas été sans conséquences pour notamment les usagers de la route qui n'ont pas pu et ce, pour la deuxième journée consécutive, aller d'un sens à l'autre. Par ailleurs, plusieurs actions de protestation citoyenne ont été enregistrées à travers les différentes contrées de la wilaya. Avant-hier, la route nationale n° 9, reliant Béjaïa à l'est du pays, a été fermée à Souk El-Tenine, durant toute une demi-journée, par les agriculteurs activant au niveau des exploitations collectives pour protester contre le problème récurrent du manque de courant électrique. Bien que le branchement de ces exploitations ait été élaboré par les services de la mairie, les services de la Sonelgaz ne lui ont pas réservé des suites. Il a fallu que ces agriculteurs réagissent pour que les responsables du secteur daignent se déplacer sur les lieux pour entamer des négociations afin de permettre la réouverture, peu avant midi, de ladite route. A Akfadou, les habitants de Tiniri ont dénoncé le problème de répartition de l'eau potable. Alors ils ont assiégé le siège communal. La mairie de Toudja a été également fermée, hier, par les citoyens du village d'Ifrane pour dénoncer le blocage d'un projet de réalisation d'un poste pour l'extension du réseau électrique. Les problèmes de pénurie d'eau, de gaz de ville et de courant électrique continuent donc à constituer les principales revendications des citoyens.