Ernst & Young, cabinet d'audit de conseil, vient de publier une étude intitulée Africa Attractiveness, portant sur l'attractivité de l'Afrique en matière d'investissements étrangers directs ainsi que sur la perception du continent par les investisseurs. Après le ratage de Ali Haddad, le président du Forum des chefs d'entreprise, (FCE) de l'Africa CEO Forum d'Abidjan à cause d'un manque de considération en ne prévoyant pas son intervention dans la session protocolaire, le patronat va devoir se contenter d'une invitation à la matinale du Cercle d'action et de réflexion sur l'entreprise (Care) sur l'Afrique prévue le 28 mars prochain sur le thème de «L'attractivité de l'Afrique». C'est dans le prolongement de ses actions et pour poursuivre sa dynamique de rencontres que le Cercle d'action et de réflexion va organiser cette 4e matinale de l'année et pour laquelle il a le soutien de la délégation de l'Union européenne en Algérie au moment où l'annonce a été faite de devoir réviser l'Accord d'association avec elle. Le président de Care, Slim Othmani, a d'ores et déjà annoncé que ce thème est imposé par la circonstance au regard de la situation économique de l'Algérie et du continent en général comme il est aussi un sujet d'actualité. Il ajoute que les résultats du cabinet EY (Ernst & Young), cabinet d'Audit de Conseil et des transactions, qu'il vient de publier dans une étude intitulée Africa Attractiveness, porte justement sur l'attractivité de l'Afrique en matière d'investissements étrangers directs ainsi que sur la perception du continent par les investisseurs. L'étude montre que l'Afrique est la deuxième destination mondiale des IDE avec une progression de 136% comparée à l'année précédente. Elle confirme également les progrès considérables réalisés par les économies africaines et souligne aussi les challenges à relever pour continuer à attirer les investissements étrangers toujours plus exigeants en matière de transparence et de climat des affaires. Cette édition confirme également la perception positive des investisseurs dans la destination Afrique. Pour animer le débat, Noureddine Hajji, directeur général d'EY Tunisie, et Ahmed Lateb, directeur associé au bureau d'Alger et membre de Care, partageront les principaux résultats de cette étude et les défis lancés aux économies africaines en général et maghrébines en particulier pour continuer à attirer les projets d'investissements étrangers. Le président de Care espère ainsi que d'autres investisseurs soient attirés en Algérie et ce, au moment où l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) a enregistré, en 2015, une baisse de déclaration des projets d'investissement de l'ordre de 33% en valeur et de 20% en volume comparativement à 2014. Ainsi, 7950 projets d'investissement d'un montant de 1473,41 milliards de DA ont été déclarés en 2015, contre 9904 projets de près de 2200 milliards DA en 2014, précise le bilan provisoire de cette agence. Sur l'ensemble de ces déclarations, 7838 projets d'un montant de 1360,3 milliards DA ont été déclarés par des investisseurs nationaux (98,6% du total), contre 9799 projets déclarés en 2014. Le reste, soit 112 projets d'un montant de 113,14 milliards DA, porte sur des déclarations d'investissements en partenariat avec des étrangers (1,4% du total) contre 105 projets en 2014.