L'Association internationale de recherche interculturelle (Aric) organise son 10e congrès à Alger. L'université d'Alger, qui accueille cette manifestation, entend profiter de l'occasion pour «affirmer sa volonté de s'ouvrir à de nouvelles perspectives d'analyse et d'action», lit-on dans un communiqué annonçant la tenue dudit congrès qui aura lieu entre le 2 et le 6 mai prochain. L'institution universitaire de la capitale, vraisemblablement très intéressée par ce rendez-vous, a arrêté un programme qui «accorde une place de choix aux problématiques éducatives et de santé qui interpellent les sociétés de plus en plus confrontées (...) aux interrogations multiples que génèrent les contacts et les changements de cultures». D'où la volonté de l'université d'Alger d'apporter des réponses scientifiques aux problèmes que vit l'Algérie et à même de constituer une sérieuse base de travail pour les politiques. Une contribution, pourrait-on dire, directe de l'institution universitaire à l'effort de développement humain dans le pays. Aussi, il est instamment demandé, dans le même communiqué, l'intervention dans les travaux du congrès, outre «les scientifiques directement concernés par la problématique (psychologues, sociologues, linguistes, médecins...) (...), des philosophes, des historiens, des et des hommes de lettres et des arts». L'objectif premier de ce congrès «ne saurait être réduit à la mise en forme opportune d'un espace de rencontre et de débats», indique le communiqué. En fait, l'université d'Alger entend aboutir, à travers ce rendez-vous scientifique, «à l'émergence d'un lieu propice, où culture et savoir seront mis en partage, dans le but de rendre claire la proximité de sociétés apparemment distantes.» Tout un programme.