Les premières discussions depuis près de deux ans entre les pays membres de l'Otan et la Russie ont été «franches et sérieuses» sans régler leurs «désaccords profonds» sur des sujets comme la crise ukrainienne, a déclaré hier le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg. «Nous avons eu une réunion franche et sérieuse, en fait je pourrais dire très bonne», a commenté M. Stoltenberg. Mais l'Otan et la Russie «ont des désaccords profonds et persistants et la réunion d'aujourd'hui n'y a rien changé», a-t-il souligné. L'ambassadeur de Russie auprès de l'Otan, Alexandre Grouchko, a dit pour sa part vouloir attendre d'analyser les «résultats» de la réunion et «d'examiner les arguments» des Alliés, avant de pouvoir envisager une nouvelle rencontre dans ce format. Les 28 ambassadeurs des pays membres de l'Otan et M. Grouchko se sont retrouvés pendant plus de trois heures hier matin au siège de l'Alliance à Bruxelles, pour la première fois depuis juin 2014, au sein d'une instance de dialogue, le Conseil Otan-Russie.