Le conseil de wilaya s'est réuni le 24 janvier, et a rendu publique une déclaration sanctionnant la séance de travail. Le Cnapest a ainsi enregistré avec satisfaction le taux de suivi de la grève des 16 et 17 janvier mais constate avec amertume le non-règlement des problèmes pendants comme les situations financières des Pest : rappels d'échelons, heures supplémentaires, traitements des vacataires et stagiaires, allocations familiales, etc. Le bureau de wilaya de Tizi Ouzou du Cnapest accable le directeur de l'éducation de wilaya et le traite carrément de «menteur» comme, il dénonce «l'acharnement démesuré du directeur de l'éducation sur les travailleurs du secteur à travers le choix de la période des fêtes pour retarder le versement des salaires et ce, en contradiction avec les instructions officielles». Le Cnapest déclare qu'après avoir épuisé toutes les voies de recours possibles, à savoir une entrevue avec le chef de cabinet du ministre de l'Education suivie d'une commission d'audit, une correspondance adressée au wali et à l'APW, l'inspection du travail et la Fape, et après les deux journées de protestation avec sit-in, le Cnapest se dit contraint de recourir à «... une grève cyclique de 2 jours par semaine à compter du mardi 1er et mercredi 2 février et ce, affirme le Cnapest, pour défendre la dignité des travailleurs de plus en plus bafouée». Le Cnapest adresse de même à la famille de l'enseignante assassinée à Tizi Ouzou, ses condoléances et appelle à «observer, le mercredi 26 janvier à travers les établissements de la wilaya, une minute de silence à la mémoire de la victime».