Le ratio est de 1 policier pour 450 habitants «Nous oeuvrons à moderniser le corps de la police algérienne dans tous les domaines dans le but de renforcer l'Etat de droit», dira le général-major Abdelghani Hamel. Directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, est revenu sur la couverture policière en Algérie l'estimant à un taux de 85%. Il explique en affirmant qu'un tel niveau est atteint grâce aux grands efforts qui ont été faits dans le cadre de la consolidation des effectifs et des efforts de la police. Une telle hausse d'un déploiement sécuritaire est nettement sensible. C'est du moins ce qu'a laissé entendre le général-major quand il a expliqué que ladite couverture est actuellement de l'ordre d'un policier pour 450 habitants. Pour la wilaya d'Oran, elle est d'une moyenne d'un policier pour 400 habitants. En faisant de tels aveux à partir de la wilaya d'Oran, le premier responsable de la Sûreté nationale est, dans un autre registre, revenu sur la nécessité de la prise en compte par la police des textes réglementaires régissant la gestion et le traitement quotidiens des affaires lambda. Il dira en ce sens que «nous oeuvrons à moderniser le corps de la police algérienne dans tous les domaines dans le but de renforcer l'Etat de droit». Sur sa lancée, il a ajouté expliquant que «les mesures portant modernisation de la police algérienne s'inscrivent dans le cadre du renforcement de l'Etat de droit». Les valeurs humaines rentrant dans le cadre du développement des droits de l'homme n'étaient pas en reste du bloc d'aveux faits par le directeur général de la Sûreté nationale en visite de travail jeudi dernier dans la wilaya d'Oran. Il dira que «le corps de la Sûreté nationale veille au respect des lois et de leur application conformément aux exigences et principes des droits de l'homme». Comme il a souligné que «la direction générale de la Sûreté nationale oeuvre de manière continuelle quant à s'adapter avec le système judiciaire national, particulièrement avec les amendements introduits au Code de procédures pénales». Le rapport liant le policier au citoyen est d'une nécessité capitale, tout en le développant davantage tant il est d'une complémentarité importante. Là encore, Abdelghani El Hamel n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour défendre un tel principe en soulignant que «l'importance d'être à l'écoute des préoccupations des citoyens est liée à leur sécurité et à celle de leurs biens pour mieux les prendre en charge». En ce sens, il a appelé pour «le renforcement du rôle de la police de proximité et à une ouverture de plus en plus grande sur la société civile». Abdelghani Hamel explique tout cet ensemble de recommandations qu'il a formulées en précisant que «la prévention et la lutte contre la criminalité ne réussissent qu'avec l'implication de l'ensemble des acteurs de la société, dont le citoyen qui constitue un élément essentiel dans l'action sécuritaire et la prévention». La sécurité routière a, dans un même ordre d'idées, constitué l'une des problématiques soulevées par Abdelghani Hamel qui a affirmé que son institution «prend en priorité la prévention et la sensibilisation sur l'action répressive». Les résultats, tel qu'expliqué par le directeur général de la Sûreté nationale ne trompent pas, étant donné que ce dernier s'est félicité des aboutissements enregistrés sur le terrain. A la faveur de la visite de jeudi dernier du directeur général de la Sûreté nationale, la wilaya d'Oran a vécu une fin de semaine particulière marquée par les inaugurations de plusieurs nouvelles structures policières de différentes spécialités à commencer par le siège de la sûreté urbaine de Bir El Djir, et un deuxième dans la localité de Belgaïd relevant de la commune. Comme elle a bénéficié d'une deuxième brigade de recherche et d'investigation devant jouer un rôle de premier ordre dans la lutte contre toutes les formes de criminalité. Dans son périple l'ayant guidé dans la deuxième capitale du pays, le Dgsn a, en présence du ministre du Travail, de l'Emploi et la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, donné le coup d'envoi du siège de la deuxième brigade d'intervention rapide, avant de procéder à l'ouverture officielle d'une sûreté urbaine au centre de la ville d'Oued Tlélat et une autre à la localité de Hassian Etoual, administrativement rattachée à la commune de Gdyel.