Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé jeudi dernier, au Conseil de la nation, que quelque 100.000 places pédagogiques et 55.000 lits seront réceptionnés pour la prochaine rentrée universitaire. A une question sur le concours de recrutement organisé chaque année, Hadjar a fait état de 300 postes vacants, chaque université organise cet examen avant chaque rentrée selon ses capacités. Il a indiqué par ailleurs qu'une réflexion était en cours sur l'adoption d'une nouvelle formule de formation devant combler le déficit enregistré dans le secteur de l'éducation nationale sur le plan pédagogique. Il sera question de sélectionner les étudiants brillants ayant fait deux ans à l'université pour leur dispenser une formation pédagogique d'une année leur permettant d'enseigner notamment dans le cycle primaire. Dans le même contexte, Hadjar a indiqué qu'une réflexion est en cours pour changer l'appellation des diplômes des écoles supérieures des enseignants en vue de leur équivalence aux diplômes universitaires, ajoutant qu'une réflexion est également en cours dans le cadre de la commission intersectorielle pour l'adoption d'un nouveau système pédagogique pour transformer ces écoles en pôles nationaux de formation spécialisée. Le ministre a fait savoir aussi qu'une approche pratique et réformatrice a été adoptée pour la révision des différents aspects du système des œuvres universitaires portant comme première étape sur la tenue à partir de la prochaine rentrée universitaire d'une conférence nationale d'évaluation de la gestion. Concernant la découverte d'un médicament antidiabète, le ministre a affirmé que toute invention dans le domaine médical doit suivre une procédure pour être brevetée et la personne à l'origine de cette découverte doit se rapprocher du ministère de la Santé pour soumettre son produit à des essais cliniques.