Dans un communiqué, le bâtonnier Ali Amar Laouar, qui demeure soucieux du déroulement normal et empreint d'une excellente ambiance du 2e tour pour le renouvellement des élections du conseil de l'Ordre du barreau d'Alger, a fixé la date du scrutin au jeudi 3 février 2005. Le spectre de la fraude a fondu comme la neige du week-end dernier. Les modalités pratiques du 1er tour restent valables. La liste électorale est reconduite dans son intégralité. Le désistement des candidats se fait à travers le dépôt d'une demande au secrétariat de l'Ordre demain, 2 février à 16h précises. La commission rappelle enfin aux avocats et avocates de faire de la date du 3 février 2005, une date à retenir pour l'image véritable des défenseurs du droit, une image des bons usages et de la noblesse de la profession. Par ailleurs, le nombre d'avocats inscrits est de 1989. Le mauvais temps du week-end dernier n'a pas permis à plus de 1000 avocats de se présenter devant l'urne. Me Ablaoui saisit l'occasion au vol pour préciser que ces mille seront un atout majeur pour sa liste. Me Zerrouki demeure convaincu qu'il y a eu fraude le 26 janvier et que s'il s'était abstenu de faire du bruit, c'est parce que la composante de la commission était de bonne foi. Me Berghoul ne veut pas d'un «cessez-le-feu», «c'est une opération illégale car le conseil sortant l'est», articule l'avocat candidat qui a eu 138 voix sur les 932 votants. Heureux avec ses 267 voix, Me Benissaâd, quatrième de la liste du ballottage, reste optimiste, tout comme Me Menaceur avec 192 voix, Me Beghdadi (199), Me Bouchina (253), Me Fedag (223), Me Bounineche (227), Me Kheyar (344), Me Ramdani (278) et loin devant le bâtonnier sortant, Me Abdelmadjid Silini avec 452, Me Meguerba (245), Me Lakhlef (271), Me Benacef (238), Me Allag (260) et Me Laïdat (291). Pour Me Soufiane Chalal (117 voix), cela ne veut rien dire car au second tour, les «alliances» peuvent changer la donne tout aussi soulignée par Me Bouchina, qui estime qu'il y a des candidats qui ont eu beaucoup plus de voix le 26 décembre 2004 et vice-versa, Me El Azhar est du même avis, Me Sadouki, Me Ghorid, Me Chaïb, Me Nacéra Ouali et Me Lefgoun se disent optimistes quant aux résultats et à la sérénité qui vont prévaloir le 3 février 2005.
