Le Sete-Ugta de Tizi Ouzou vient de rendre publique une déclaration sanctionnant les travaux de son conseil de wilaya réuni le 24 janvier. Le conseil de wilaya s'est ainsi félicité de la réussite de son action du 16 janvier. Le Sete avait appelé à une grève du deuil en mémoire de l'enseignante assassinée à la Nouvelle-ville de Tizi Ouzou, durant les fêtes de l'Aïd. Comme il est entrevu d'au- tres actions à même de satisfaire les revendications légitimes qui ont, selon le Sete, «tendance à s'éterniser». Et le Sete de s'en prendre au directeur de l'éducation de la wilaya, accusé de «gestion empreinte de mollesse et responsable de la situation catastrophique actuelle». Et les syndicalistes du Sete de s'en prendre au fait que «le directeur de l'éducation brandit la menace de sanctionner les enseignants au lieu des médiocres et les irresponsables du service paie...». Le Sete interpelle de même et pour la énième fois, la Fnte, qui selon lui, est restée sourde aux protestations de la base et également le secrétaire général de l'Ugta «qui ne peut rester indifférent devant l'attitude méprisante de la Fnte». Devant ce qu'il appelle le silence du ministère de l'Education, le Sete de Tizi Ouzou dira solennellement que «les masques sont désormais tombés !» Enfin le Sete réitère les revendications principales des travailleurs en les sériant : liberté de l'exercice syndical, préservation des postes de travail, logement, augmentation substantielle des salaires pour tous les travailleurs du secteur, élargissement de la prime pédagogique aux autres corps du secteur tels les corps communs et les administratifs. Et pour ne pas changer, le Sete s'en prend également aux syndicats autonomes qui sont taxés de «syndicats maison créés pour casser la dynamique unitaire et mobilisatrice des travailleurs».