Le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Sete) de Tizi Ouzou affilié à l'UGTA ne voit pas d'un bon œil l'initiative des syndicats autonomes d'observer deux journées de grève les 15 et 16 janvier. Dans une déclaration qui a sanctionné le conseil de wilaya du Sete/UGTA, le syndicat “se démarque de l'action de grève à laquelle ont appelé certains apprentis syndicats qui font dans le plagiat des revendications de l'UGTA pour tenter de berner les travailleurs qui ne sont pas dupes et qui ont compris que leur démarche vise plus à satisfaire leurs bas desseins que l'intérêt des travailleurs”. En revanche, le même syndicat menace de recourir à des actions de protestation d'envergure dans le cas où la prime de rendement du second trimestre, entre autres, n'est pas perçue avant les fêtes de Yennayer. Des conférences locales seront tenues samedi prochain pour définir les formes d'action appropriées. Se disant soucieux de vouloir préserver la sérénité, le Sete exige des pouvoirs publics une solution rapide et définitive de tous les problèmes rencontrés par les travailleurs de l'éducation. Bien mieux, toujours dans le registre de la protestation, le Sete appelle, et ce, de concert avec l'union de wilaya UGTA, à une grande mobilisation et une protestation d'envergure de tous les travailleurs de la Fonction publique à la veille de la tenue de la tripartite. Revendications principales : statut de la Fonction publique, augmentation des salaires et abrogation de l'article 87 bis. Le Sete interpelle, par ailleurs, la Centrale syndicale quant à la tenue du congrès de la FNTE (Fédération nationale des travailleurs de l'éducation) “dans les plus brefs délais pour permettre à ses structures véritables de ne pas subir les effets de son immobilisme et de son inertie”. Y. A.