img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160602-16.jpg" alt=""Personne ne doit douter de la légitimité d'Ouyahia"" / «Maintenant qu'il a libéré le RND, il est de notre devoir d'entourer ce grand homme de notre soutien indéfectible.» La montée au créneau des redresseurs du RND n'a pas plu au coordinateur de wilaya du RND à Tizi-Ouzou, le député Mohamed Mokadem. A travers son communiqué parvenu à notre rédaction, il fustige «certains quotidiens», qui ont rapporté cette information. «A la veille de la tenue de la première session ordinaire des membres du conseil national, issus du dernier congrès du RND, qui aura lieu les 3 et 4 du mois de juin en cours à Zéralda, nous enregistrons et nous lisons avec beaucoup de désolation et de condamnation, dans les colonnes de certains quotidiens nationaux arabophones et francophones le retour de certaines voix (maléfiques et nuisibles), émanant d'un groupuscule d' agitateurs et novices de la politique, habituels qui tentent,à nouveau, de créer des fissures et des déchirures au sein des rangs soudés du parti.» Le retour à la charge des redresseurs, résulte, d'après ce député, de «l'échec de leur complot de déstabilisation ourdi contre le parti du congrès extraordinaire, transformé, à titre de rappel, en congrès ordinaire». Pour ce coordinateur, désigné par le secrétaire général du parti, «la base militante a réussi à déjouer toutes les pratiques malveillantes qu'ils ont vainement mises en place». Pour le rédacteur signataire du communiqué, désormais personne ne peut remettre en cause la légitimité d'Ahmed Ouyahia: «Qui d'entre nous, peut encore douter de la légitimité et de la popularité dont dispose le frère Ahmed Ouyahia depuis son élection majoritaire à la tête du secrétariat national du parti?», s'est-il demandé. D'autre part, pour dissuader les militants de rejoindre les frondeurs, il met en garde toutes les militantes et militants du RND où qu'ils soient contre les frondes de ces pseudos militants qui «digèrent mal les sentences fondées de leur déchéance et des rejets prononcés à leur encontre, par les instances de base du parti». Il faut noter que les membres du conseil national du mouvement de redressement, dont le mandat court jusqu'à 2018, ont été exclus de fait lors du congrès. «Maintenant que notre frère, Ahmed Ouyahia, a réellement libéré le RND des griffes et des crocs de cette minorité dictatoriale, il est de notre devoir d'entourer ce grand homme de notre soutien indéfectible», estime-t-il. «A ces putschistes, nous disons que l'oreille de la base militante des 48 wilayas, leur est et leur sera toujours sourde même infranchissable et la ruche toute pure du RND, n'abrite que ses véritables essaims», indique-t-il encore. Le patron du RND qui s'est débarrassé des redresseurs, en se replaçant sur l'échiquier politique, tiendra ce week-end la première session de son conseil national post-congrès. Lors de cette session, il fera connaître la liste des noms (37 membres), de son quota au sein du conseil national et installera son secrétariat national, pour tracer sa feuille de route en prévision des législatives de 2017.