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"The greatest" quitte le ring de la vie
MOHAMED ALI A ETE UN GENIE DU NOBLE ART ET UN SYMBOLE DE LA PAIX
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2016


Le k.o. historique contre George Foreman
Que dire et que retenir de la carrière si riche et de la vie de cet humble sportif génie de la boxe et de la paix?
Boxeur hors pair, «provocateur invétéré» à la veille de ses combats Mohamed Ali, la légende du noble art, est aussi l'homme au courage politique remarquable et surtout connu pour son grand humanisme alors que sa fille Hana témoin de cet être sensible, complice, chaleureux et même blagueur, voilà ce qu'était le grand papa Ali qui a quitté ce bas monde avant-hier à l'âge de 74 ans à Phoenix (Arizona). «Après un combat de 32 ans contre la maladie de Parkinson, Mohamed Ali est décédé à l'âge de 74 ans», a annoncé son porte-parole Bob Gunnell. Mohamed Ali a été admis jeudi dernier pour soigner un problème respiratoire dans un hôpital de Phoenix, ville de l'Arizona. Il souffrait depuis une trentaine d'années de la maladie de Parkinson. Il a été hospitalisé à deux reprises fin 2014 et début 2015 pour une pneumonie et une infection urinaire. Que dire et que retenir de la carrière si riche et de la vie de cet humble sportif génie de la boxe et de la paix? Il est vraiment très difficile d'écrire sur la vie de ce maître mondial incontesté de la catégorie-reine des lourds, celui qu'on surnommait «The Greatest» (Le plus grand) dans un espace aussi réduit qu'une simple page de journal. N'empêche que pour celui qui a vécu de son temps, le devoir oblige de faire connaître aux générations actuelles, au moins, qui était ce grand homme aux principes bien clairs qu'il n'a jamais trahis En témoigne sa fille Hana qui confie, entre autres, que «... mon père n'était pas le genre d'homme à avoir peur d'exprimer ses émotions.». Même amoindri et tremblotant à cause de sa maladie de Parkinson depuis 1982, l'ancien génie des rings, Mohamed Ali, n'a eu de cesse de s'investir dans les causes justes, il n'a pas hésité à «mettre K.O.» dans son dernier combat, au mois de décembre dernier en réagissant aux propos de Donald Trump, candidat des Républicains aux élections pour la présidence des Etats-Unis qui a affirmé vouloir interdire aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis. Mohamed Ali le musulman, était un véritable exemple de pacifisme et de tolérance, si bien que le gouvernement américain lui demande, au milieu des années 1980, de négocier la libération d'otages enlevés au Liban. Cassius Marcellus Clay Jr est né le 17 janvier 1942 à Louisville. Il était encore lycéen quand il remporte 6 Kentucky Gold Glove. Et ses grandes et remarquables prestations lui ont permis de participer aux Jeux olympiques de Rome en 1960 où il remporte la médaille d'or en mi-lourd. Le jeune Cassius Clay passe alors professionnel et est alors coaché par Angelo Dundee. «La Lèvre de Louisville», en référence à ses poèmes dans lesquels il prédisait la reprise où il mettrait son adversaire K.O, entre de plain-pied dans le noble art en 1962, où il boxe dans des villes comme New York et Los Angeles. En 1963, après 19 victoires dont 15 avant la limite, il est élu boxeur de l'année et devient officiellement le challenger officiel du champion du monde Sonny Liston. Le combat est prévu le 25 février 1964 et aucun ne donnait cher de la peau de Cassius Clay, le jeune boxeur arrogant face à l'invincible Liston. Et pourtant, Clay s'impose en gagnant à la 7ème reprise sur abandon de son adversaire blessé, grâce à son style fait de mouvements et feintes.
Cassius Clay change de nom et devient Mohamed Ali
Une année plus tard, soit en 1975, âgé alors de 25 ans, le déjà célèbre boxeur natif de Louisville s'est rapproché de la Nation of Islam et de son ami Malcom X, qui lui présente le leader du mouvement, Elijah Muhammad. Il se convertit alors à l'islam sunnite. En 1967, soit trois ans après avoir remporté le championnat des poids lourds, il est critiqué pour son refus d'être enrôlé dans l'armée américaine par opposition à la guerre du vietnam. Mohamed Ali est arrêté et reconnu coupable de fraude. Il n'est pas emprisonné, mais il perd sa licence de boxe et ses titres à cause de ses convictions politiques en faveur des droits civiques. En 1970, alors que son titre est aux mains de Joe Frazier, la Cour suprême lui donne le droit de refuser le service militaire. Et c'est ainsi que le 8 mars 1971, Ali remonte sur le ring à New York et subit sa première défaite, dominé par un Frazier au sommet de sa forme. Il prend sa revanche sur Frazier le 28 janvier 1974. Il lui reste donc George Foreman (25 ans), celui-là même qui avait battu Frazier et qui est invaincu en 40 combats dont 37 par K.O. Don King, nouveau promoteur organise alors le combat du siècle à Kinshasa au Zaïre (actuellement la République Démocratique du Congo).
Le «combat dans la jungle»
Tous les Algériens avaient les yeux rivés sur leurs TV pour ceux qui en avaient, alors que les autres avaient les oreilles à l'écoute de Kinshasa. Tous les superlatifs du monde paraissent insuffisants pour qualifier cet affrontement entre deux mastodontes en ce 30 octobre 1974 à Kinshasa, capitale du Zaïre (aujourd'hui RDC). D'un côté, George Foreman, l'incontestable champion du monde, véritable machine à K.O. De l'autre, le challenger Mohamed Ali, ancien maître de la catégorie. Un duel nommé The Rumble in The jungle (Le combat dans la jungle) et qui est considéré comme le plus illustre des combats de l'histoire de la boxe. Deux boxeurs remarquables, un décor exceptionnel et une énorme dimension politique et donc un combat hors du commun. Encore faut-il rappeler qu'en marge du combat, le Zaïre a organisé un festival de musique sur trois jours, réunissant des artistes comme James Brown, BB King, Manu Dibango ou The Spinners. L'évènement à venir ne manque pas de singularité: il compte comme principal protagoniste Mohamed Ali, représentant emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Toute une symbolique pour un combat inédit et surtout «historique». Invaincu en 40 combats, Foreman, sous l'insistance de Don King, consent à affronter Ali pour asseoir définitivement sa domination sur la catégorie reine. Sûr de sa force, il débarque à Kinshasa avec confiance. Comme son challenger, fidèle à sa réputation. Mohamed Ali remporte le match de la popularité avant le combat et il est donc le favori des Africains, entre autres, notamment depuis son opposition à la guerre au Vietnam. A chacune de ses apparitions, les habitants de Kinshasa l'encouragent en scandant: «Ali, boma ye!» (Ali, tue-le!, en lingala, la langue la plus parlée à Kinshasa). Pour sa première visite sur le continent africain, le protégé du coach Angelo Dundee est comblé. Profondément attaché à ses racines africaines, il se sent chez lui, soutenu par une ferveur qu'il n'a jamais connu au pays de l'Oncle Sam. George Foreman, au contraire, est mal perçu par un peuple qui ne le connaît pas... et le croit même blanc jusqu'à son arrivée! Lors du combat, et contre toute attente, Mohamed Ali prône une nouvelle «tactique» bien qu'il est trop connu de par son jeu de jambes et ses esquisses et souplesse remarquables. Ali évite, esquive, sautille et se place hors d'atteinte des coups de boutoir du champion du monde. Parfois, il s'adosse aux cordes pour laisser passer les coups de son adversaire. Ce schéma se répète dans chaque round jusqu'au 8e. Durant les rounds, Foreman avance, attaque, mais ses coups deviennent de moins en moins efficaces. La tactique est devenue plus claire: Mohamed Ali fatiguait son adversaire avant de réagir concrètement et sortir son vrai jeu. Les contres et les japs de Mohamed Ali font mouche et la fin du combat fut subite: à la huitième reprise, Ali se porte pour une fois à l'avant du combat au centre du ring et force son adversaire à reculer par une succession de droit-gauche au point où Foreman semble avoir perdu le contrôle de la situation. L'estocade survient sous forme d'un «swing» du droit qui touche Foreman au menton et l'envoie au tapis. Le public comprend instantanément que le combat est terminé. Pour la première fois, le champion du monde est à terre. L'arbitre Zach Clayton le compte, alors qu'il essaye de se relever. Il y parvient, mais une seconde trop tard: K.O. debout, George Foreman perd ses titres WBA et WBC au profit de Mohamed Ali. A l'issue du combat, Mohamed Ali déclare ironiquement «Allah, Allah, encore et toujours Allah. C'est à lui et à Sa Puissance suprême que je dois cette victoire. Sans lui je ne suis rien» avant de se tourner vers son auditoire pour dire «je vous l'avais bien dit avant le combat que Foreman ne pouvait pas me battre; d'aucune façon...Ne vous avais-je pas dit que j'étais le plus grand et le meilleur boxeur de tous les temps» et de conclure en demandant «Allez-vous finir par me croire maintenant?». Par la suite, Mohamed Ali avait perdu son titre aux points face à Leon Spinks le 15 février 1978 et l'avait récupéré en prenant sa revanche le 15 septembre de la même année. Il avait terminé sa carrière professionnelle sur une défaite aux points face à Trevor Berbick, le 11 décembre 1981 au Queen Elizabeth Sports Centre de Nassau. Il prend sa retraite le 27 juin 1979, mais remonte sur le ring en octobre 1980 et en décembre 1981 pour deux défaites. En 1982, Mohamed Ali apprend qu'il est atteint de Parkinson et revient en grâce dans le coeur des Américains. Aujourd'hui, sa fille Laila semble avoir suivi le chemin de son père, puisqu'elle est devenue boxeuse en 1999, malgré les réprobations de son père. Là, une image s'impose à mes pensées et surgit subitement, comme elle le fait parfois et surtout à l'approche des Jeux olympiques. C'est cette image qui date de 1996, à Atlanta, où un homme amoindri et tremblotant allume la flamme olympique. Il souffre de la maladie de Parkinson. Et pourtant, cet homme est un colosse, un roc. Cet homme, c'est Mohamed Ali, l'un des plus grands boxeurs que la terre ait connus. Sans commentaire.
Mohamed a le père et grand-père sensible
Au mois de novembre 2014, et dans ce dernier documentaire consacré à la vie de ce boxeur hors pair, intitulé «I am Ali», sa fille raconte et confie quelques facettes de son père affaibli et privé de parole par sa maladie de Parkinson Hana, née de son second mariage avec l'actrice et mannequin Veronica Porsche, dépeint papa Ali. «Oh, je ne l'ai pas vu pleurer qu'une fois, mais souvent!» se souvient-elle. Et elle raconte qu'avant leur «combat du siècle», Joe Frazier avait été, ainsi que ses enfants, très affecté qu'Ali le traite de «Gorille» dans la presse. «Je lui ai parlé des enfants de Joe Frazier, il s'est mis à pleurer», raconte notamment Hana. Ali finira même par envoyer un poème à Joe Frazier. Mohamed Ali commence à montrer les premiers signes de la maladie de Parkinson, dès 1979. «Parfois, son élocution était fluide, d'autres fois altérée. À l'époque, il mettait ça sur le compte de la fatigue ou du décalage horaire. Ce n'est qu'après des examens médicaux, en 1984, que le vrai diagnostic a été posé. (...) Mon père était si vif, si rapide... Ça a juste mis un peu plus de temps à se voir chez lui», regrette Hana. Atteint de la maladie de Parkinson, l'ancien génie des rings, Mohamed Ali n'a de cesse de s'investir dans cette cause. En prenant sa retraite de la boxe, grand-papa Ali a trouvé un autre combat à mener: sa maladie dégénérative. Mohamed Ali assiste également à des soirées de charité aux Etats-Unis. L'argent récolté pendant ces soirées servira à la lutte contre la maladie de Parkinson. Une grande star pour une grande cause!
Le dernier combat gagné par Ali
Au mois de décembre dernier la légende de la boxe, Mohamed Ali, avait réagi aux propos du candidat des Républicains, Donald Trump, qui a affirmé qu'il voulait interdire aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis. Ali a déclaré qu'il faut «résister à ceux qui utilisent l'islam pour faire avancer leur propre agenda personnel». «Les vrais musulmans savent que la violence impitoyable de soi-disant djihadistes islamiques va contre les principes mêmes de notre
religion», a tenu à souligner Mohamed Ali, dans un communiqué, révélé par NBC News. «Je crois que nos dirigeants politiques devraient utiliser leur position pour amener la compréhension de la religion de l'islam (...). Ces meurtriers égarés ont les opinions des gens pervers sur ce que l'islam est vraiment», a ajouté Mohamed Ali. Ainsi, Trump est bien mis K.O. par l'un des plus grand spécialiste du noble art. Enfin, il est important de rappeler que la dernière fois où Mohammed Ali était en Algérie fut ce 29 décembre 1978 à l'occasion des funérailles du président Houari Boumediene...
Barack Obama, président des USA
«Mohamed Ali s'est battu pour ce qui était juste»
Le président des Etats-Unis Barack Obama a rendu hier un hommage appuyé et émouvant au boxeur de légende Mohamed Ali, décédé avant-hier, saluant un homme qui a «secoué le monde» et «s'est battu pour ce qui était juste». «Son combat en dehors du ring lui a coûté son titre, lui a valu nombre d'ennemis.
Mais Ali a tenu bon», a souligné le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis, évoquant l'implication de «The Greatest» dans la lutte pour les droits civiques.
«Il a été aux côtés de (Martin Luther) King et (Nelson) Mandela, il s'est élevé quand c'était difficile, il a parlé quand d'autres ne le faisaient pas», a-t-il poursuivi. ́ ́Mohamed Ali était (The Greatest).
Point final. Si vous lui demandiez, il vous le disait clairement.
Mais ce qui faisait de lui le plus grand, quelqu'un de complètement à part, est que tous les autres vous disaient la même chose», a souligné M. Obama dans un texte à la tonalité très personnelle. Soulignant qu'il conservait une paire de ses gants de boxe et une photo de lui dans son bureau personnel, juste à côté du Bureau ovale, la président américain a salué la trajectoire hors-norme du jeune Cassius Clay et son «parcours spirituel qui allait le mener à l'islam». «Il n'était pas parfait, bien sûr», a ajouté M. Obama, évoquant une certaine «maladresse avec les mots» et ses «nombreuses contradictions» sur la foi. «Mais son état d'esprit extraordinaire (...) lui a finalement valu plus d'admirateurs que d'ennemis, peut-être parce que, au fond, à travers lui, nous espérions nous retrouver nous-mêmes».
«Mohamed Ali a secoué le monde. Et cela fut une bonne chose pour le monde.
Et pour nous tous», a conclu le président américain, en présentant ses condoléances à la famille de ce boxeur de légende.


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