L'Etat algérien a récupéré le complexe sidérurgique Le haut-fourneau et ses parties annexes ne seront opérationnels qu'en septembre 2016. Après les contraintes techniques survenues au niveau de la 'circulaire'', pièce maîtresse du haut-fourneau N°2 du complexe sidérurgique d'El Hadjar-Annaba, lors de l'opération de réhabilitation, prise en charge par l'Etat, après la renationalisation de cette entité industrielle, la situation aujourd'hui n'est point relative aux contraintes techniques, mais plutôt à la défaillance de Ferretti, société italienne qui n'a pas rempli sa mission convenablement, après une présence de deux mois sur le site du complexe sidérurgique Imétal-Annaba. Ainsi la crainte de cette situation aux risques de répercussions négatives et directes sur la révision à la hausse du cout de l'investissement et le respect des échéances, quant à la reprise de l'activité du haut fourneau N° 2 d'El Hadjar au mois de Mai écoulé, comme annoncé par les acteurs en charge de cette opération, notamment le Premier ministre Abdelmalek Sellal lors de sa visite au fleuron de l'industrie en mars dernier, se sont avérées exactes. En effet, après plusieurs reports, la reprise de la production d'acier par le haut-fourneau n°2, est prévue, si tout va bien au mois de septembre prochain. Une échéance, déclarée par, 'Pirson'' société mixte algéro-britannique, en charge de reprendre les travaux de réhabilitation et de modernisation des équipements de l'usine d'El Hadjar. Après l'échec de la société italienne Ferretti dans l'opération de réhabilitation du HFN2, c'est Pirson leader mondial dans les réfections qui, après la finalisation de toutes les clauses du contrat, va dans les tout prochains jours, amorcer les traveaux de rénovation des équipements du géant de l'acier en Afrique. Cette opération, pour ne pas dire ce nouveau contrat, n'est pas sans conséquences sur le montant du marché. En effet, après avoir été évaluée à 17 millions de dollars, la facture vient d'être réestimée à 37 millions de dollars, dont 12 millions de dollars rien que pour la British société. Les 22 millions restants seront répartis entre les autres sociétés étrangères et les sous-traitants algériens du complexe d'El Hadjar. Rappelons que l'ex-Sider, actuelle Imétal El Hadjar-Annaba, passe par des difficultés de gestion, mais surtout financières. Cette dernière est affectée par le financement des équipes spécialisées d'Afrique du Sud, Russie et Espagne, qui ont touché chacune un milliard de dollars, rien que pour une étude de diagnostic. Une situation aux retombées visibles et directes sur la masse salariale qui, au moment où nous mettons sous presse, perçoit ses dus mensuels de la commission de participation de l'Etat (CPE), présidée par le Premier ministre, dans l'attente de la reprise de la production. Rappelons que récupéré à 100% par l'Etat algérien, le complexe sidérurgique d'El Hadjar a connu un démembrement avec la fermeture de la cokerie, du premier haut-fourneau et de la ligne d'étamage sans compter d'autres ateliers abandonnés par l'ex-partenaire étranger, en état de délabrement très avancé. L'opération de réhabilitation du haut-fourneau n°2 du complexe sidérurgique Imetal d'El Hadjar, lancée en vue de porter la production annuelle d'acier liquide à deux millions de tonnes/an, après l'acquisition et l'installation des équipements modernes adaptés aux technologies sidérurgiques. Signalons que cette entité sidérurgique, qui est encore et restera toujours la fierté de l'Algérie, avait bénéficié d'un plan d'investissement global destiné à augmenter ses capacités de production qui ont chuté au cours de ces dernières années à 500 000 tonnes/an. C'est dire que même mise à mort, par l'ex-partenaire bradeur, l'entité sidérurgie d'El Hadjar ne connaîtra pas de décadence. D'ailleurs, une délégation saoudienne conduite par des experts spécialisés, a effectué une visite de prospection au complexe sidérurgique d'El Hadjar, avons-nous appris d'une source de la direction de l'entreprise. Accompagnée de managers de l'entreprise, la délégation a inspecté des installations de production des unités respectives HF, LAC, LAF et TSS, devait révéler notre source. Et de préciser que cette démarche s'inscrit dans le cadre des perspectives convoitées par les Saoudiens, quant à un partenariat gagnant? gagnant. D'ailleurs, la direction de l'usine de sidérurgie, n'a pas caché la volonté d'éventuels projets de partenariat, avec des partenaires étrangers. Aujourd'hui, aux termes du contrat engagé avec ce géant dans le domaine de la réfection des hauts- fourneaux, l'entreprise Paul Wurth, est appelée à honorer ses engagements et remettre le HFn°2 en marche avec ses équipements au plus tard fin septembre 2016.