Le problème de ces habitants ne s'arrête pas là. Apparemment l'appel lancé par les habitants de la cité 5-Juillet, située à Bordj El-Bahri, est loin d'être pris en considération. Les autorités locales font la sourde oreille au cri de détresse lancé par ces citoyens au sujet de l'état lamentable de leur quartier, notamment la grande artère hay Galloul qui présente, malgré le récent entretien des routes, plein de trous et de crevasses. Ce qui avec le freinage brusque des véhicules engendre des accidents fréquents. Aussi les nids-de-poule qui parsèment les ruelles, favorisent la stagnation des eaux pluviales et causent des désagréments pour les véhiculés, les personnes âgées et surtout les enfants. Cet état déplorable causé par le délabrement de la chaussée et les avaloirs bouchés tout au long de l'année n'est pas le seul à signaler. La plupart de ces immeubles sont envahis par les rats et les crapauds qui sortent des caves, inondées par les eaux d'infiltration. Ce qui a aussi favorisé la prolifération des moustiques et des cafards. A la tombée de la nuit, la peur et l'angoisse s'installent dans ce quartier qui n'est pas doté d'éclairage public depuis plusieurs années. Aussi, les habitants inquiets pour leur sécurité et affectés par ces problèmes, ont interpellé à maintes reprises le président de l'APC, concernant l'état des caves, apparemment sans succès. «Quand nous nous sommes rapprochés des services de la mairie pour demander une prise en charge, les responsables nous orientent toujours vers le constructeur des logements qui lui, se déclare non compétent pour la simple raison que l'anomalie, si elle existe, n'a pas été relevée lors de la réception des constructions et c'est aux habitants de régler ce problème», nous explique un habitant qui s'interroge à juste titre sur le véritable rôle des élus. «Nous avons choisi ces personnes, pensant que nos problèmes se résoudraient avec leur arrivée. Mais rien n'a changé, ce qui nous désole énormément». Toutefois, la colère augmente chez ces citoyens qui lancent un appel de détresse aux autorités de la willaya afin de mettre un terme à leur cauchemar.