le Front des forces socialistes multiplie les réunions de restructuration des sections de base du parti. En prévision de son 4e congrès, qui se tiendra vraisemblablement dans quelques mois à Alger, le Front des forces socialistes multiplie les réunions de restructuration des sections de base du parti. C'est en tout cas ce qui ressort de l'activité tous azimuts constatée ces derniers temps chez le parti d'Aït Ahmed à Béjaïa. Khaled Tazaghart, le fédéral intérimaire organise des réunions d'information et de réorganisation qui s'inscrivent dans la perspective de «renouveler les instances organiques à la base avant la fin du mois de mars prochain.» Depuis la fameuse rencontre du 17 janvier dernier, qui avait rassemblé au collège syndical des membres du Conseil national, les délégués du secrétariat national, les élus, les premiers secrétaires de sections et les présidents des commissions ad hoc et qui avaient pour objet la question du redéploiement organique du front, le coup d'envoi des rencontres de zones consistant en l'animation de regroupement avec la base militante a été donné en début de semaine sur la côte du Sahel. Depuis le mercredi dernier, s'était respectivement au tour de la région de la ville de Béjaïa et celle de Sidi Aïch de vivre au rythme de rencontres similaires. Ce programme se poursuivra durant les jours à venir selon un calendrier préétabli qui touchera l'ensemble des localités de la wilaya. Les trois premiers rassemblements ont d'ores et déjà débouché sur des recommandations allant dans le sens du renouvellement des sections dans les plus brefs délais afin d'être dans les temps. Ce processus aboutira à la légitimation d'une nouvelle équipe à la tête de la fédération de Béjaïa, qui reste la plus importante au sein du parti à l'échelle nationale. Ce n'est que de cette façon que l'on mettra fin à une longue et pénalisante période d'intérim qui, faut-il le souligner, n'a pas été sans entraver le fonctionnement du parti au plus fort des moments que cette formation a eu à vivre. Le plus vieux parti d'opposition, qui a été «malmené» lors du scrutin controversé des locales d'octobre 2002, a sombré dans une crise d'un autre genre que ce soit au niveau local ou national. La crise qui l'a secoué à la veille du 40e anniversaire, semble avoir donné à réfléchir aux militants qui donnent l'impression de mener cette nouvelle bataille de restructuration dans la sérénité. Les rivalités qui se sont faites au grand jour l'été dernier commençaient à prendre les distances à partir de l'université d'hiver organisée à la fin de l'année dernière à Tichy.