Le siège du FLN à Hydra Le FLN est visé par une sorte de machine de destruction conduite par des gens qui «n'ont rien à voir avec le parti». Le manifeste des 14 moudjahidine, qui ont appelé à la récupération du parti du Front de libération nationale «FLN» des mains de Amar Saâdani, a mis le bureau politique du parti dans tous ses états. La réunion de ses membres, hier, au siège du parti a été sanctionnée par un appel à la vigilance et au renforcement des rangs des militants du parti pour faire face à cette cabale médiatique menée contre le chef du parti Amar Saâdani. «Le FLN appartient à ses militants» lit-on dans le communiqué du parti qui s'adressait en particulier aux signataires du manifeste contre Amar Saâdani et la direction actuelle du parti. Cette phrase en guise de réponse à ses opposants qui veulent restituer le sigle FLN patrimoine du peuple algérien, mérite qu'on s'y attarde. Est-elle l'annonce de la fin du mythe FLN patrimoine de tout le peuple algérien? En effet, le bureau politique du parti a appelé ses adhérents à se rassembler et défendre avec courage et abnégation les principes du parti visé par une sorte de machine de destruction menée par des gens qui «n'ont rien à voir avec le FLN». «Toute ingérence externe dans les affaires du parti est inacceptable», même de ceux qui ont fait la gloire du FLN durant la guerre de Libération nationale. «Resserrer les coudes pour faire face à ces tentatives de déstabilisation du parti à l'approche des échéances électorales sous la conduite de soi-disants opposants à la direction actuelle du parti». Une réponse claire aux 14 moudjahidine signataires de ce manifeste, et qui estiment que le FLN sous la direction de Amar Saâdani a dévié de la ligne tracée par ses aînés, et exigent le départ immédiat de Amar Saâdani, et de «restituer le sigle du parti» dans les formes «démocratiques, sans immixtion extérieure, à ses militants sincères et dévoués, des hommes de conviction qui incarnent une aspiration partagée». Dans sa réponse aux détracteurs du secrétaire général actuel du parti, qui lui reprochent de gérer le parti comme une auberge, rongée par la corruption et le sort qui lui est réservé par l'aventurisme, le bureau politique du FLN a qualifié ces derniers de «perturbateurs». Si les signataires du manifeste, insistent sur le caractère apolitique de leur initiative, «une démarche politiquement absolument désintéressée», le bureau politique du FLN lui, avance une autre lecture, celle de «la manipulation». Il juge que les personnes derrière cette nouvelle «cabale médiatique», «cherchent l'occasion opportune pour revenir sur la scène politique en semant la zizanie au sein des membres du parti». Un bras de fer oppose Amar Saâdani à ses détracteurs. Ceux-ci tentent de fédérer autour d'eux tous les mécontents pour peser face à la direction actuelle, aux fins de perturber les cartes du premier responsable du parti, Amar Saâdani. Ce dernier est accusé d'avoir fait du FLN, une entreprise composée de «prévaricateurs et trafiquants de tous poils, conglomérés autour d'un secrétaire général, tiré d'un marigot grouillant d'affairistes et de mercantis moralement impurs, socialement indélicats, économiquement véreux et politiquement immoraux».