La wilaya de Tizi Ouzou connaîtra une fin de saison estivale très animée. C'est ce que vient de décider la direction de la culture qui annonce un programme très chargé de galas et activités culturelles diverses. Cette initiative concernera toutes les communes en partenariat avec une quarantaine d'associations culturelles. Coïncidant avec l'anniversaire du congrès de la Soummam et la Journée nationale du moudjahid, le programme comportera des pièces théâtrales, des galas et des spectacles divers.Pour la circonstance, la direction de la culture qui compte finir la saison estivale en apothéose, a invité de grands noms de la chanson algérienne. Parallèlement, des animations haut de gamme seront destinées aux estivants qui affluent sur les plages de la wilaya de Tizi Ouzou, à Azeffoun et Tigzirt. C'est ainsi que des chanteurs de renom se produiront dans plusieurs communes, à l'instar de Lounis Aït Menguellet, Ali Ferhati, Rabah Asma, Yasmina dont le dernier album vient de sortir dans les kiosques et le grand poète Taleb Tahar. Pour combler tout le monde, la direction de la culture ne compte pas oublier les enfants. Ces derniers auront à leur disposition des activités diverses et des spectacles de clown. Des ateliers pour enfants et des projections de films sont programmés au niveau du site archéologique de Tigzirt durant tout au long de la saison estivale, ainsi que le Centre culturel Tahar Djaout d'Azeffoun. De l'animation est également à l'ordre du jour au niveau des maisons de jeunes de toutes les localités. Le mouvement associatif sera donc mobilisé pour réussir une bonne fin de saison estivale. Des programmes de divertissement pour enfants qui leur permettront sans nul doute de démarrer une année scolaire dans de bonnes conditions mentales surtout. Par ailleurs, il convient de signaler que ce programme rappelle bien l'âge d'or, où l'été s'animait comme par réflexe avec des galas programmés à l'initiative des artistes eux-mêmes. Qui ne se souvient des grands galas de Lounis Aït Menguellet, de Farid Ferragui et autres au niveau de la Maison de la culture justement. En ces temps-là, les chanteurs assuraient eux-mêmes leurs affaires, ne dépendant même pas des éditeurs qui se soumettaient à leur volonté. Les grandes vedettes de l'époque comme Lounis Aït Menguellet et Matoub Lounès arrivaient même à imposer leurs prix aux éditeurs qui voulaient acheter le produit. Un monde qui se s'en va pas sans avertir avec l'arrivée des technologies comme l'Internet. Aujourd'hui, les artistes se retrouvent hélas dans un monde sans pitié. Le piratage a tué un grand nombre de noms qui ont vu le fruit de leur travail anéanti par une clé USB. Les pirates n'ont besoin que d'une seule copie pour envahir le marché de CD vendus à moitié prix. Enfin, l'espoir est grand de voir les artistes revenir sur scène malgré les difficultés. Il est évident également que l'Etat ne les a pas abandonnés. Ces derniers sont invités en toutes occasions pour se produire et les salles leur sont grandes ouvertes. Cette politique leur offre des opportunités de subventionner leurs besoins mais elle ne remplace jamais la vraie vie d'artiste qui a besoin de son public.