De l'avis de tous les observateurs, la JSK aurait pu remporter les trois points du clasico avec plus de réalisme de sa ligne offensive. Les Canaris du Djurdjura ont finalement raté l'occasion d'engranger chez eux les trois points de la victoire, par manque de réalisme en attaque, le week-end passé à Tizi-Ouzou, contre le Mouloudia d'Alger. Ainsi, le traditionnel et populaire Clasico kabylo-algérois, qui coïncidait samedi passé avec l'entame de la nouvelle saison footballistique 2016-2017, a renvoyé dos à dos la JSK et le Mouloudia. Un premier clasico qui a finalement laissé sur sa faim le très nombreux public du stade du 1er -Novembre de Tizi-Ouzou, et qui a aussi accouché d'une souris, notamment par l'absence de buts. Et si du côté mouloudéen on semble être satisfait de ce premier point arraché en déplacement, quand bien même le Mouloudia est persuadé que l'arbitre Arab a omis d'accorder un penalty au profit du ténor algérois, par contre dans le camp kabyle, le coach Kamel Mouassa a justifié ce dernier premier semi-échec des Canaris, en mettant en cause le manque de réalisme de son attaque. Il est vrai qu'en alignant une ligne offensive constituée du redoutable trio Boulaouidet-Benkablia-Ziaya, l'attaque kabyle semblait être en mesure de faire la différence au tableau d'affichage. Or, il n'en fut rien, quand bien même les Canaris se sont procuré plusieurs occasions très franches. Il faut dire aussi que dans ce type de confrontation, notamment lorsqu'il s'agit de débuter la saison à domicile, il arrive souvent que les joueurs soient crispés, et surtout d'évoluer avec la peur au ventre. D'ailleurs, juste après la fin du match, Mouassa a reconnu devant les médias que son équipe avait peur de mal faire. Il est aussi utile de rappeler que la JS Kabylie a pris la fâcheuse habitude de rater souvent le coche d'entrée à domicile, comme cela fut le cas, le week-end dernier contre le Mouloudia d'Alger. Il est donc très clair que sur le plan psychologique, les Canaris vont devoir se libérer très vite, d'autant plus qu'au cours de cette n