Ce projet se veut le couronnement de la démarche portant réconciliation nationale. Ahmed Ben Bella, président d'honneur de la Commission nationale de l'amnistie générale (Cnag), animera «prochainement», dans la wilaya d'El Oued, un meeting de mobilisation autour de la l'amnistie générale, lequel aura lieu selon une source de la Cnag, dans la wilaya d'El Oued. D'après la même source, cette manifestation interviendra dès que la Cnag aura achevé l'opération de l'implantation de ses structures à travers l'ensemble des communes et des wilayas du pays. Ladite commission a, en effet, envoyé ses émissaires dans plusieurs contrées de l'intérieur du pays, non seulement pour l'installation de ses bureaux de wilaya auxquels revient la tâche de désigner leurs représentants au niveau de chaque commune, mais également en vue de baliser le terrain pour le lancement de la campagne pour l'amnistie générale. Pour ce qui est de l'ex-président de la République, celui-ci sera de retour lundi prochain à Alger, après une visite qui l'a conduit, depuis le 6 février dernier, aux USA, pour expliquer la démarche de l'amnistie générale auprès de la communauté algérienne, notamment le mouvement associatif. Outre son président d'honneur, un autre membre de la commission Cnag, le Dr.Serraï, a été chargé, quant à lui, de se rendre dans plusieurs capitales occidentales. Ce déplacement obéit à l'idée de sensibiliser la communauté algérienne sur la nécessité de cautionner le projet d'amnistie générale. Ce projet, convient-il de préciser, se veut le couronnement de la stratégie politique de M.Bouteflika portant sur la réconciliation nationale. L'amnistie générale n'entrera en vigueur, qu'après la tenue d'un référendum. Autrement dit, le dernier mot concernant l'application de l'amnistie générale, reviendra au peuple. C'est sans doute dans ce contexte que s'inscrit la dernière déclaration de M.Bouteflika au sujet de l'amnistie générale, prononcée mercredi dernier au siège de la Centrale syndicale. En effet, le président de la République, lors d'un long discours, dira que l'amnistie générale n'est plus de son ressort.