La FAF va donc avoir un nouveau siège. Disons plutôt de nouveaux bâtiments qui seront construits sur le site même où se trouve son siège actuel à Dély Ibrahim. Le projet sera édifié sur des fonds de la FIFA qui a accepté la requête de la FAF de transférer le crédit alloué, dans le cadre du projet Goal, pour la construction d'un hôtel grand standing et d'un terrain gazonné dans le futur centre de regroupement des équipes nationales de Sidi Moussa. On se souvient que la première pierre de ce centre avait été posée l'an dernier par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika. Le retard dans l'enregistrement au plan de ce projet a amené la FIFA à revoir sa copie concernant notre pays. L'instance de Zurich avait donc demandé à la FAF de presser le mouvement faute de quoi elle supprimerait son aide. La Fédération algérienne avait, donc, alors, décidé de transférer les fonds sur la construction d'un siège ultramoderne à Dély Ibrahim. La FIFA a accepté la proposition et c'est en ce sens qu'un contrat a été signé ce jeudi à l'hôtel Aurassi par MM. Raouraoua et Tahar Ibrahim, directeur du projet Goal à la FIFA. Un autre contrat a été signé, toujours par le président de la FAF, avec M.Brahim Bouhafs, directeur du BEREP, le bureau d'études en charge du projet. Dans les deux mois, ce dernier rendra ses conclusions puis, après une consultation restreinte, l'opérateur du chantier sera choisi et pourra entamer les travaux. Pour cela, la FAF bénéficiera d'une enveloppe de 500.000 dollars qui viendront s'ajouter aux 214.000 dollars qu'elle reçoit annuellement de la part de la FIFA. Le mandat de celle-ci se terminant en juin 2006, il est impératif que le nouveau siège soit prêt avant cette date pour que la FAF puisse introduire une autre demande pour un autre projet Goal. «Nous allons essayer d'acheter une assiette de terrain pour construire notre propre centre de regroupement des équipes nationales», nous a dit M.Raouraoua. Cela voudrait dire que le projet de Sidi Moussa tombe à l'eau. Dommage car il avait donné beaucoup d'espoir. Mais la bureaucratie a été la plus forte. En tout cas, ce n'est pas demain que le football algérien aura un centre propre à lui.