Les Vert et Noir traversent une sérieuse période de turbulences Les fausses promesses du président Attia, la gestion chaotique des affaires du club, notamment au niveau du conseil d'administration, ont fait que les choses n'avancent toujours pas au sein du club béjaoui. C'est le retour à la case départ dans la maison des Vert et Noir. En dépit de leur qualification historique aux demi-finales de la coupe de la CAF, celle-ci a été entachée d'une mauvaise entame de la nouvelle saison en championnat, ce qui a laissé place à une tension marquante au sein de l'équipe. Les fausses promesses du président Attia, la gestion chaotique des affaires du club, notamment au niveau du conseil d'administration, ont fait que les choses n'avancent toujours pas. Pourtant, les actionnaires n'ont pas été dans la logique du sabordage en laissant le nouveau président agir en toute liberté. Mais jusqu'à quand on assistera à cette situation qui ne fait que perdurer? Jamais dans leur histoire, les Vert et Noir depuis leur arrivée en Ligue 1, ne sont rentrés dans ce cycle infernal. L'absence du président Attia, qui fait des apparitions rares, voire au moment des matchs pour s'emparer de la caisse de la billetterie, est pour beaucoup dans la situation qui prévaut dans la maison du club le plus populaire de la Soummam. La mauvaise gestion, voire la négligence de la direction des dossiers de Messaoudi, N'Doye et Bentayeb, prouve, on ne peut mieux, la décadence, la régression et surtout le manque de professionnalisme dans la gestion administrative du MOB. Sinon, comment expliquer les départs des deux premiers qui ont déjà signé pour le RC Relizane et le CS Sfax tunisien, respectivement, alors que le président dément toute libération des deux joueurs. L'autre cas, Bentayeb, qualifié en coupe de la CAF et non qualifié en championnat de Ligue 1 Mobilis, illustre bien le malaise qui gagne ce club populaire de la Soummam. Cette situation a fini par porter atteinte au moral des joueurs qui se sont portant donné à fond en compétition africaine. Les camarades de Faouzi Rahal, qui semblent fatigués, voire même exaspérés par les promesses non-tenues du président de la SSPA, Zahir Attia, de les régulariser financièrement, ont exprimé leur ras-le-bol hier en menaçant de boycotter la reprise des entraînements de fin de journée d'hier (entraînement prévu à 18h30). Ainsi, les joueurs du MOB, qui n'ont cessé de réclamer leur argent, ont tenté de faire l'impasse sur le match du DRBT avant de se raviser pour aborder cette confrontation face à l'équipe de Tadjenanet avec un moral au plus bas. D'ailleurs, comme l'a expliqué le coach Sendjak, c'est plutôt sur le plan moral que ses joueurs ont concédé le match nul devant le DRBT. Le but inscrit 30 secondes seulement du coup d'envoi de la rencontre, prouve plus que jamais, l'état du moral sapé des joueurs. Malgré leur force de caractère qui leur a permis de revenir au score et de prendre l'avantage, ces derniers ont été rattrapés à l'ultime minute du temps additionnel. En clair, le boss des Vert et Noir, Zahir Attia en l'occurrence, après plus de deux mois à la tête du conseil d'administration de la SSPA/MOB, est au pied du mur. Il se trouve devant le fait accompli, car il est tenu de tenir ses promesses et du moins satisfaire dans les plus brefs délais les revendications financières de ses employés qui semblent déterminés, à passer à l'action après avoir temporisés en revenant à de meilleurs sentiments.