Ces deux clubs n'ont pas encore pu remporter la moindre victoire à la maison, quand bien même Kabyles et Constantinois avaient clairement affiché leur volonté de s'installer en tête du nouveau championnat. Après le déroulement de la 3ème journée de la Ligue 1 Mobilis, qui a marqué le week-end dernier par un important regroupement en tête de classement, constitué désormais par pas moins de quatre coleaders, en l'occurrence l'USM Alger, l'ES Sétif, le MC Alger et le MC Oran, il n'en demeure pas moins que les deux grands perdants du précédent round, sont incontestablement les Canaris de la JS Kabylie et les Sanafir du CS Constantine. Deux ténors qui ont encore buté chez eux, en concédant le match nul à domicile, respectivement face aux Harrachis de l'USMH (0-0), et devant les Bougiotes du MOB (2-2). Deux clubs qui n'ont pas encore pu remporter la moindre victoire à la maison, quand bien même Kabyles et Constantinois avaient pourtant très clairement affiché leur volonté de s'installer rapidement en tête du nouveau championnat. Cela est surtout valable pour les Sanafir de l'antique Cirta dont le dernier repreneur en date, en l'occurrence l'Entp, déplore avec colère qu'après trois journées, le CSC n'a récolté pour l'instant que deux points, et surtout n'a pas encore glané le moindre succès, ni à domicile, encore moins en déplacement. Malgré un effectif de qualité, le dernier semi-échec concédé au stade Hamlaoui par les Sanafir de l'Est devant les Crabes de Yemma Gouraya, a désormais réellement mis sous pression le coach Gomes, d'autant plus que le ténor constantinois jouera le week-end prochain à Bologhine, contre l'USM Alger. Il est vrai que depuis l'entame de la nouvelle saison, le club phare de la ville des Ponts a affronté chez lui deux grands redoutables habituels ténors, en l'occurrence l'ES Sétif et le MO Béjaïa, et face auxquels les coéquipiers de Yacine Bezzaz ont à chaque fois fait étalage de beau football en attaque. Mais il semble bien que pour le moment que c'est en défense que le bât blesse sérieusement au sein des Sanafir constantinois. L'autre ténor dont on attendait beaucoup samedi passé, n'est autre que le club numéro un de la Kabylie, et qui a malheureusement encore raté le coche au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, notamment en concédant un piètre zéro à zéro face à une très courageuse et très coriace formation de l'USM El Harrach. Des Harrachis qui ont fait mieux que de se défendre, et qui auraient même pu revenir de la ville des Genêts avec un premier succès, tant les Canaris du Djurdjura ont été auteurs d'une production complètement aux antipodes de celle qu'ils avaient présentée au stade du 20-Août 1955, ponctuée pour rappel, par une première victoire aux dépens du NA Hussein Dey (1-0). Un dernier 0 à 0 très mal accepté par le coach Kamel Mouassa, au point où l'actuel driver des Canaris kabyles, n'a pas hésité à déverser sa colère sur l'ensemble de son équipe alignée face à l'USMH, en des termes très durs. Mouassa qui a reconnu après le match, n'avoir pas reconnu ses joueurs, a surtout beaucoup reproché à ses protégés de n'en avoir fait qu'à leur tête, et surtout accusé clairement certains d'entre eux, d'avoir faire preuve de trop d'égoïsme en attaque. Pour le technicien natif de Guelma, tout le monde a voulu marquer à tout prix par n'importe quel moyen, en provoquant une véritable anarchie que rien ne prévoyait pourtant à ses yeux. Il est surtout très clair qu'après 270 minutes, la JS Kabylie n'a pu trouver le chemin des filets qu'une seule fois, grâce à Mebarki, l'homme providentiel qui avait crucifié avoir fort belle manière les prestigieux Sang et Or du Nasria, lors de la 2ème journée. Il est surtout très clair aussi qu'à travers ce dernier semi-échec essuyé à domicile, le second d'affilée après celui concédé d'entrée devant le MC Alger, les Canaris du Djurdjura éprouvent les pires difficultés pour arriver à leurs fins à domicile. Pis, malgré la présence de plusieurs attaquants confirmés, et non des moindres, l'attaque kabyle a encore fait preuve d'un manque de réalisme incroyable. Un autre gâchis de plus, suite auquel Abdelmalek Ziaya n' pas trouvé mieux que présenter ses excuses aux nombreux habituels inconditionnels des Canaris, et dont beaucoup d'entre eux ne s'expliquent pas pourquoi le club kabyle, n'arrive toujours pas à retrouver son air conquérant d'antan. C'est aujourd'hui la grande question que se pose tout le monde aujourd'hui en Kabylie. Un éternel casse-tête qui perdure, et qui vient de prendre l'allure d'un énième sérieux dilemme à résoudre au plus vite par Kamel Mouassa, d'autant plus que lors de la prochaine journée, les Canaris iront défier l'Entente au stade du 8-Mai 1945 de Sétif. Un prochain adversaire sétifien qui vient de frapper très fort le week-end passé à Médéa, de quoi mettre réellement sous pression Mouassa et le ténor numéro un de la Kabylie. D'ailleurs, sur le plan des mathématiques, en cas de défaite ce week-end, la JSK accusera un retard considérable de cinq points sur la tête du classement, et au sein duquel les quatre actuels nouveaux chefs de file évolueront tous à domicile. Cela est enfin tout aussi valable pour les Sanafir du CS Constantine qui risquent fort de se laisser sérieusement distancer dans le bas du classement. Il est désormais très clair qu'au cours du prochain round, tous les points glanés ou perdus ce week-end, donneront une première sérieuse signification au championnat de la Ligue 1 Mobilis, notamment dans le haut du tableau où les Canaris et les Sanafir peinent à retrouver leur place sur le podium actuel.