Il y a plus d'une année, la rue Kaddour-Boumedous a été le théâtre d'un drame. Une partie du mur du stade, non loin de l'entrée principale et donnant sur l'avenue principale de la ville, s'est effondrée lors d'un orage tuant un passant. Cet accident a provoqué la colère de toute la population constantinoise qui accuse l'APC de négligence et de laisser-aller. Dans une première phase, la mairie, propriétaire du stade et par mesure de sécurité, a installé une clôture métallique le long d'une partie de la muraille dans le but d'empêcher les piétons de circuler sur les trottoirs. Mais le danger plane toujours, le mur risque de s'effondrer à tout moment. Une mesure qui, à court terme, risque de provoquer un autre drame du fait que la route connaît un trafic très dense étant donné qu'elle mène au centre-ville. Si le mur s'effondre, il fera beaucoup plus de pertes et de dégâts. Dans une seconde phase, l'APC de Constantine a exigé l'établissement d'un rapport technique. La tâche a été confiée à un bureau technique qui est chargé d'étudier les désordres survenus au mur de soutènement faisant office de clôture du stade Benabdelmalek. Le bureau d'études a, dans son rapport soulevé des points essentiels telles les fissurations obliques du mur situé à droite de l'entrée principale une autre située à gauche de l'entrée principale. Un décollement caractérisant un début de basculement est très apparent sur la muraille ainsi qu'une déformation de la chaussée. Selon le bureau d'étude et d'ingénierie (Cetaic), la cause principale du désordre est due probablement au colmatage du réseau de drainage situé sur le bas côté des murs, provoquant une stagnation des eaux de ruissellement et d'arrosage du terrain, ce qui a provoqué l'adhésion du sol et l'affaiblissement de la force portante du sol d'infrastructure avec une poussée des racines des arbres situées à proximité du mur de soutènement, ainsi qu'une augmentation de la poussée des terres. La situation exigeait une intervention rapide afin de parer à d'éventuels accidents dont Dieu seul sait les conséquences. A l'époque, le bureau d'études cité, a recommandé l'élimination des arbres jouxtant la clôture puis la reprise de tout le système de drainage situé à l'arrière du mur et la réfection de toute la muraille du stade et son renforcement. A signaler que l'APC, depuis l'établissement du rapport du bureau d'étude, n'a rien fait pour résoudre ce problème qui est un danger permanent pour les piétons et les véhicules. A noter en outre, que la muraille en question se situe à proximité des salles de sports fréquentées quotidiennement par les athlètes de différents âges et... On peut donc imaginer l'ampleur du danger qui guette les sportifs. L'APC attend-elle d'autres victimes pour agir?