Il a révélé que pas moins de 21 textes feront l'objet d'un débat dans les travées du Parlement. Le président du Conseil de la nation citant les textes de lois qui seront soumis au Parlement bicaméral, a évoqué, hier, à l'occasion de l'ouverture de la session d'automne le nouveau code communal. Ce texte n'est pas à l'ordre du jour de la session de printemps. C'est à se demander si le gouvernement Ouyahia n'a pas l'intention de le remettre sur le tapis après l'avoir laissé traîner dans les limbes. Au regard des derniers événements qui ont marqué la scène politique avec le retrait des élus locaux RND des APC de la Kabylie, le chef du gouvernement et SG de la deuxième force politique du pays serait certainement tenté de «réformer» ses structures désuètes et anachroniques qui ont montré leurs limites. De plus, en voulant prouver sa bonne foi concernant le deal conclu avec les archs notamment la sixième incidence sur les «indus» élus, il a la mission de refonder les entités locales. En tout cas ce n'est pas fortuit si Bensalah qui tient les rênes du deuxième pouvoir du pays, composé essentiellement des membres de sa formation ait évoqué le code communal, en précisant que d'importants amendements y seront introduits. Cela étant, jusqu'à présent le ministre de l'Intérieur n'a fait aucune déclaration à ce sujet ni dévoilé le moindre programme ou plan le concernant. Le président de la chambre haute, en présence de l'Exécutif, du président de l'APN, de celui de la Cour suprême ainsi que la présidente du Conseil d'Etat a été très prolixe en éloges s'agissant de l'embellie économique et du retour de la sécurité et de la stabilité politique. Il a dans son discours qualifié la session d'automne de «décisive», vu l'importance des projets de lois qui seront soumis aux deux chambres pour adoption. Il a révélé que pas moins de 21 textes feront l'objet d'un débat dans les travées du Parlement. Le secteur de la justice rafle à lui seul 11 textes dont celui portant organisation de la magistrature. Un texte remis sur le tapis après quatre ans de «sommeil» dans les tiroirs du garde des Sceaux. M.Bensalah a passé en revue les travaux de la chambre qu'il représente depuis la clôture de la dernière session, estimant que l'institution qu'il préside n'a pas chômé pour autant puisqu'elle a eu une activité accrue avec le ballet diplomatique des personnalités étrangères. Pour l'orateur, l'Algérie commence une nouvelle ère avec l'avènement des multiples accords qu'elle aura à ratifier. Présentement, les yeux sont braqués sur l'accord d'association avec l'Union européenne. Ce dernier constitue une étape cruciale dans la vie économique du pays avant son adhésion à l'OMC. Le sommet arabe a également été qualifié de primordial par le président du Sénat qui a révélé que son institution oeuvre pour la mise en place d'un Parlement arabe qui aura à plancher sur une législation commune. Le discours de Bensalah s'inscrivait en droite ligne de celui d'Ouyahia. Il faut dire que les deux militants RND étaient sur la même longueur d'onde.