La figue de Béni Maouche, qui est d'une importante valeur nutritionnelle, peut facilement dominer le marché international La figue de Béni Maouche, qui est d'une importante valeur nutritionnelle, peut facilement dominer le marché international. «La figue de Béni Maouche (W de Béjaïa ndlr) est officiellement labellisée». C'est ce qu'a indiqué le ministre de l'Agriculture, Abdesslam Chelgham. Vendre l'image de Béjaïa n'est, à travers le fruit de Béni Maouche, qu'une petite question de formalité. Les premiers jalons permettant la protection et sa valorisation sont mis en place à travers des dispositions délimitant les normes et la labellisation dudit produit. Le ton est donc à la mise en place des conditions favorables pour capitaliser les rentes de cette figue en l'exportant. Etant donné que les producteurs ont accompli leur devoir en produisant d'importantes quantités de figues, mais ils ne sont tout de même pas forcément exportateurs. L'exportation est également une profession», dira le ministre invitant «les exportateurs spécialisés dans ce domaine à exporter la figue». Rien n'indique le contraire, la figue de Béni Maouche, qui est d'une importante valeur nutritionnelle, peut facilement dominer le marché international après avoir réussi à asseoir sa notoriété sur le marché local. Comment est-ce possible? «Le défi est relevé par les producteurs», a expliqué le ministre. Idem pour les exportateurs qui sont en train de se mettre aux normes pour pouvoir l'exporter. Pour le ministre, la mission n'est pas impossible tant que les «figuiculteurs» ont pris leurs dispositions en mettant en avant leurs produits les proposant au consommateur étranger à travers des rencontres organisées un peu partout dans les quatre points cardinaux du monde à l'effet de vendre l'image du produit algérien. «Il y a des producteurs d'ici (Béjaïa) qui ont exposé leurs produits à Moscou», dira le ministre, ajoutant que «la wilaya de Béjaïa est extrêmement importante pour le secteur de l'agriculture et surtout pour l'agroalimentaire». Le constat est fait. La partie de la Basse Kabylie a démontré ses talents en réussissant le pari qui consistait à rapprocher du producteur le transformateur. Le ministre cite comme exemple la filière du lait qui a fait des avancées notables. Ceci dit, le ton n'est toutefois pas au relâchement, malgré l'autosatisfaction réalisée et concrétisée. «Il y a encore des choses à faire», dira le ministre ajoutant que «l'Etat, à travers tous les dispositifs mis en place, ses institutions et l'administration, se mettra de la partie dans le cadre de l'accompagnement de ces hommes ayant investi dans l'agriculture». Sur sa lancée, il dira que «les 48 wilayas bénéficient des programmes et des intentions particulières». Donc après la Deglet Nour, le prochain tour reviendra à l'olive de Sig dans la wilaya de Mascara, une certaine variété d'olives de la Kabylie et le mouton des Ouled Djellal de prendre le relais en bénéficiant du label international.