Parmi les grandes échéances, il y a les Jeux africains de 2007. Mustapha Berraf a donc été élu pour la 3e fois à la tête du Comité olympique algérien. Celle de ce jeudi a été sa seconde victoire consécutive puisqu'il avait déjà remporté le scrutin de 2001. L'on retiendra de celui de jeudi, qu'une fois élu, Mustapha Berraf a tenu à aller réconforter son adversaire Sid Ali Lebib, lequel a reconnu que le vote s'était déroulé dans une transparence et dans une démocratie totales. Mais le plus dur commence pour celui qui repart pour un nouveau mandat. Il va falloir, en effet, confirmer que l'action qu'il a entreprise s'inscrive dans le temps. Il va devoir, ainsi, gérer le dossier de Tikjda avec une extrême minutie. Le président du COA est l'initiateur du projet. Il serait malheureux que celui-ci en vienne à traîner en longueur. Sur ce que l'on a vu, le projet était en bonne marche mais l'on sait que chez nous il y a toujours des imperfections qui font que les travaux ont tendance à durer. C'est là un challenge pour Berraf qui saura certainement mettre son énergie pour que ce centre de préparation en altitude soit opérationnel assez rapidement. En outre, une certaine campagne a voulu faire croire que le COA voulait faire main basse sur le site de Tikjda. Berraf nous a toujours assuré que la population, sportive ou pas, pourra toujours venir sur le lieu, quitte bien entendu, à se prendre en charge. Autre volet que devra gérer le président du COA, un volet qui lui tient à coeur : le Musée olympique algérien. Mustapha Berraf en a parlé et il a toujours fait état de son regret de n'avoir pas pu créer une telle structure faute de place. Il lui faudra trouver le financement adéquat, sachant que le terrain où se situe le siège du COA a encore de la place. On voit mal, en effet, le Musée olympique être éloigné de ce siège. Et puis, il y a le volet sportif. L'énorme volet sportif. Mustapha Berraf et son bureau exécutif vont avoir à gérer la préparation aux Jeux olympiques de 2008 de Pékin. Mais on en est loin, bien que la préparation à une compétition d'une telle envergure commence maintenant. Entre-temps et à court terme (en mai prochain), il y a les Jeux islamiques puis les Jeux méditerranéens d'Almeria en Espagne. Ce sont là deux événements sportifs que l'Algérie entend ne pas rater pour rester en droite ligne des Jeux sportifs arabes qui étaient venus atténuer la déception (relative cependant) des Jeux olympiques d'Athènes. Mais l'événement le plus important avant les Jeux de Pékin, ce sont les Jeux africains de 2007 que notre pays va accueillir. Il va s'agir d'un événement sportif de première importance nettement plus grandiose que les Jeux sportifs arabes et qui sont suivis par les Jeux afro-asiatiques qui auront lieu, eux aussi, en Algérie. C'est une compétition où le COA sera attendu au tournant puisque organisée sur notre sol. Parce qu'ils se déroulent en Algérie, ces Jeux africains devront aboutir sur une participation performante de la part de nos athlètes. Cette échéance, Mustapha Berraf l'a souligné à l'encre rouge, estimant que chez eux, les athlètes algériens n'auront pas le droit de passer au travers de ce que l'on attend d'eux. Il garde en référence les derniers Jeux africains d'Abuja au Nigeria où les Algériens s'étaient très bien comportés. Mais d'ici là, Mustapha Berraf et son bureau exécutif vont avoir d'autres missions. Des missions qui toucheront, par exemple, à la prise en charge de nos athlètes d'élite. Il s'agit là d'un volet important sachant que la préparation de ces athlètes, pourtant pris en charge par l'Etat, échappe au COA. Il serait temps qu'une telle anomalie puisse être rectifiée et que le Comité olympique puisse avoir un droit de regard dans la préparation de nos meilleurs sportifs.