La secte d'El Ahmadyya use des réseaux sociaux pour inciter les jeunes à adhérer à ses croyances. Accusés d'adhésion à une association activant sans agrément, collecte de fonds sans autorisation et incitation aux croyances chiites, le procureur de la République près le tribunal d'El Harrouche, wilaya de Skikda, a retenu le mandat de dépôt pour un jeune activiste de la secte Ahmadyya, et a placé sous contrôle judiciaire 17 autres, apprend-on de source juridique. Selon cette même source, âgé de 26 ans, le jeune activiste de la secte, se trouvant au moment où nous mettons sous presse sous mandat de dépôt, est la tête pensante de la secte. Connaisseur en matière d'informatique, le jeune originaire de la wilaya de Skikda, avait pour mission le travail méthodique pour séduire le maximum de jeunes Algériens et les inciter à adhérer à la secte et ses croyances via les réseaux sociaux facebook, en l'occurrence. En somme, c'est une forme de recrutement pour le militantisme à la faveur de la secte, a précisé la même source. Signalons que la composante des impliqués dans cette affaire, qui n'a pas encore livré tous ses secrets, est formée d'étudiants et d'agriculteurs entre autres activistes. En attendant l'aboutissement de l'enquête qui, jusqu'à la mise sous presse, est en cours, le mouvement Ahmadyya trouve ses ramifications dans plusieurs communes et localités de la wilaya de Skikda, Errafraf à Aïn Bouziane, M'zez Tchiche, Sidi Mezriche, Ramdane Djamel et Salah Bouchaour. Signalons que, pour le moment ils sont 24 adeptes de la secte, dont quatre se trouvant en ce moment en liberté provisoire. Les adeptes de principes chiites sont accusés d'accomplir sans autorisation le prêche du vendredi dans un lieu non autorisé et le versement de cotisations à des parties étrangères. La genèse de l'affaire remonte au mois dernier, lorsque les services de sécurité ont exploité des informations faisant état d'un va-et-vient douteux, dans une villa à Salah Bouchaour, louée par un homme aux allures suspectes. La perquisition opérée par les éléments de la PJ de la sûreté de wilaya de Skikda, dans la villa servant de QG pour les adeptes de la secte Ahmadyya, a débouché sur la découverte de dépliants, un livre du Saint Coran portant des déformations dans ses versets, des carnets de bons de versements de cotisations, avec les noms d'adhérents. D'importants fonds versés dans le compte de sociétés étrangères. Des cotisations destinées au financement de l'activité de la secte Ahmadyya, ayant pour but de séduire les vulnérables couches à travers 170 pays du Monde arabe. Rappelons que la croyance des mécréants de la secte Ahmadyya, commue aussi sous le nom de «Qadiani», est axée sur la vénération du «Mehdi». L'initiateur de cette secte satanique, n'est autre que Mirzagh Ghulam Ahmad, un usurpateur, créé par l'Occident, pour foudroyer l'islam en son fond. L'homme se dit être le prophète venu après Mohammed (Qsssl), et s'est aussi annoncé être le Messie promis et Mehdi (as). Une usurpation multidimensionnelle à laquelle l'Algérie n'est pas à l'abri, et contre laquelle la lutte pour son déracinement dans nos villes et villages, renseigne sur le travail de titans que mènent tant, les services de sécurités que la sphère religieuse en Algérie. En témoignent les arrestations opérées au sein de cette fourmilière découverte dans la wilaya de Skikda. Mais surtout la position adoptée par le département des affaires religieuses qui s'est constitué partie civile dans cette affaire. La même attitude avait été adoptée par le département de Glamallah Bouabdellah, ex-ministre des Affaires religieuses et des Waqfs. Du temps de cet ex-ministre, une demande de construction de la première mosquée Ahmadyya en Algérie, avait été formulée rappelons-le, par «Ahmadiyya Muslim Community. Une sorte de khalif dont le siège est établi à Londres (Angleterre), que l'Algérie avait refusée et repoussée fortement.