Le président de la FAF aurait déjà opté pour le technicien belge Même si un accord aurait été trouvé hier, nul doute que le président de la FAF songe à donner l'information lundi prochain au cours de la réunion du Bureau fédéral de son instance. Libre de tout engagement depuis le 15 juillet dernier, L'ex-sélectionneur de l'équipe de Belgique Marc Wilmots, est cité ces dernières semaines dans plusieurs clubs, dont Wolsburg, le Standard ou encore Bordeaux, mais aux dernières nouvelles, il pourrait devenir le prochain sélectionneur des Verts. Un célèbre journaliste de beIN Sports a annoncé avant-hier, que Wilmots est sur le point de signer un contrat avec la FAF. Mais le concerné lui-même dément à nos confrères du journal belge La Dernière Heure, en précisant n'avoir «aucun contact avec l'Algérie». Là, il est utile de rappeler que le nom de l'ex-sélectionneur des Diables rouges avait déjà été cité pour driver les Verts juste après la démission du Français Christian Gourcuff avant que la FAF ne choisisse le Serbe Milovan Rajevac qui n'a pas trop convaincu. A ce moment-là, Wilmots était toujours sélectionneur de la Belgique et il était soumis à une forte pression sous les critiques dans son pays. Il avait même écrit que la Fédération belge pouvait alors trouver un accord avec le concerné pour une séparation à l'amiable au profit de l'Algérie. Aujourd'hui, et après le départ de Rajevac, il est tout à fait normal que le nom de Wilmots, désormais libre de tout engagement revienne avec insistance pour driver les Verts. Après trois années en qualité d'adjoint de Dick Advocaat puis de Georges Leekens, Marc Wilmots était devenu sélectionneur principal de la sélection belge en 2012. Il a conduit les Diables rouges jusqu'en quarts de finale du Mondial 2014 (éliminés par l'Argentine) et donc au même stade lors du dernier championnat d'Europe des nations. Pourtant en 51 matchs, l'ancien joueur des Girondins de Bordeaux, qui était sous contrat jusqu'en 2018, a remporté 34 rencontres. Et depuis l'élimination, il essuyait un flot de critiques sur son style de jeu et de management avant de quitter la sélection de son pays suite à un accord entre lui et la Fédération belge de football. Intronisé en 2012 et quart de finaliste de la Coupe du monde 2014 au Brésil, le technicien paie un «Euro 2016» terminé prématurément pour la Belgique, sortie par le Pays de Galles (3-1), alors que l'objectif fixé à Wilmots était d'atteindre les demi-finales. Wilmots disposait d'une clause de séparation (pour les deux parties) d'un million d'euros. Jusqu'au moment où on mettait sous presse, c'est Wilmots qui tient la corde pour succéder à Rajevac à la tête des Verts. Seulement, et compte tenu du fait que l'un des «principes» de Raouraoua, est de se baser sur la discrétion totale avant l'annonce d'une telle décision, il était évident que le coach belge démente l'information dans la mesure où il était toujours en négociation et à ce moment précis, rien n'était encore décidé. Et même si un accord aurait été trouvé hier, nul doute que le président de la FAF songe à donner l'information lundi prochain au cours de la réunion du Bureau fédéral de l'instance du football algérien. L'Algérie est tombée dans un groupe jugé difficile pour la 31e CAN au Gabon où elle sera opposée dans le groupe B à la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe. Depuis la démission de Rajevac, Raouraoua a eu plusieurs CV de coachs sur son bureau à étudier. Et il s'est donné le temps jusqu'après le tirage au sort de la CAN 2017 pour faire le choix définitif du nouveau coach des Verts qui les mènerait au Gabon. Là, il est utile de faire une petite remarque: Un accord pourrait être trouvé entre Raouraoua et Wilmots pour que le coach belge assiste au match des Verts contre le Nigeria au mois de novembre prochain pour qu'après le match tout soit plus clair pour définir les «objectifs» à atteindre aussi bien en Coupe du monde qu'en coupe d'Afrique. Car dans le cas d'une défaite des Verts au Nigeria, l'objectif d'une qualification au Mondial 2018 deviendrait vraiment une «prouesse» pour ne pas dire un objectif bien plus difficile qu'il ne l'est pour le moment... Et le choix du coach belge pour driver les Verts n'est pas du tout fortuit dans la mesure où Marc Wilmots connaît très bien la sélection algérienne pour l'avoir bien décortiquée. La preuve c'est lui-même qui l'avait indiquée au lendemain de la victoire de sa sélection contre la nôtre alors drivée par Halilhodzic à Belo Horizonte au Brésil lors du Mondial 2014. Voilà donc le mot a été bien lâché: Wilmots a bien décortiqué le jeu des Verts. Et si le coach belge accepterait de driver les Verts, il aura donc un sacré défi à relever, à savoir celui de rendre la sélection algérienne bien conquérante aussi bien en éliminatoires du Mondial 2018 qu'en phase finale de la CAN 2017. Et si tel serait le cas, Marc Wilmots deviendrait alors le troisième Belge à driver les Verts après Robert Waseige et un certain Georges Leekens dont il a été l'adjoint...