Prenant conscience des dangers liés à cette secte, un professeur de physique retrouve ses repères dans une mosquée dans la wilaya de M'sila. La mosquée Khabeb ben Elrith de la cité 500 Logements, non loin de l'université Mohamed Boudiaf, dans la wilaya de M'sila, enregistre le premier repenti de la secte El Ahmadyya, apprend-on de source religieuse. Il s'agit d'un professeur de physique dans un lycée de cette wilaya, qui a avoué, avoir été induit en erreur, voire même endoctriné, à travers des émissions de télévision, émises par cette secte, dont l'aboutissement est le recrutement qui se fait via Internet. Agé de 34 ans, le nommé (R.S), a rempli un formulaire qu'il a envoyé par Internet, et rejoint le mouvement sectaire en 2013, avant de prendre conscience des enjeux, pour ne pas dire les dangers religieux et identitaires, que représentent les préceptes de cette secte satanique. Le repenti en présence du conseil scientifique, le directeur des affaires religieuses de la wilaya de M'sila et avant la prière du Dohr a été réinitié au principal dogme de l'islam «Echahadatayni», a ajouté la même source. Cette dernière a aussi fait savoir qu'un groupe d'individus interpellés par les services de sécurité, il y a quelques jours, dans une maison à Sidi Ameur, dans le sud de la wilaya, accomplissant le prêche du vendredi selon les préceptes ahmadyytes, se sont aussi repentis. Le repenti (R.S), a révélé que Mohamed Falli est l'émir de la secte en Algérie. Ce dernier est désigné par le Cinquième khalife d'El Ahmadyya, pour superviser toutes les réunions, avec un coordinateur dans la zone sud, avec qui, (R.S) était en contact direct. Signalons que les services de sécurité ont arrêté il y a une semaine sept individus, originaires de M'sila et d'autres wilayas limitrophes, accomplissant la prière de la Djoumouaâ à la manière d'El Ahmadyya, dans la maison de l'un des éléments activistes de la secte. Il a été découvert dans le domicile de ce dernier et ceux des six autres adeptes des dépliants et des livres portant les préceptes de la secte. La majorité des adhérents de ce mouvement antireligieux, sont des agriculteurs, commerçants et de simples travailleurs, qui n'ont aucun niveau d'instruction. Les prévenus dans cette affaire ont été déférés par-devant les instances juridiques de la wilaya de M'sila, qui ont retenu à leur encontre: association de groupe religieux extrémiste, création de lieu de culte sans autorisation, écriture et enseignement d'idées étrangères extrémistes. Les mis en cause dans cette affaire ont été libérés et notifiés de comparaître en citation directe à la barre du tribunal de M'sila. Par ailleurs, au vu de la délicatesse du concept de l'affaire, les services de sécurité ont préféré laisser la voie ouverte à ceux qui désirent se repentir. Une carte très positive, du fait que les désoeuvrés sont revenus à la raison et se sont repentis en même temps que (R. S). Ce dernier originaire de Hamam Edhalaâ, est revenu avec conviction aux repères religieux de ses ancêtres sans aucune pression, après s'être égaré des années durant. Voilà que les ramifications de cette secte se manifestent dans plusieurs wilayas du pays. Après Blida, Boumerdès, Skikda et Annaba, c'est la wilaya de M'sila qui vient rallonger la liste de ce mouvement tentaculaire. En attendant d'autres interpellations dans d'autres wilayas, nous apprenons que les services de sécurité sont en extrême alerte, pour tenter de remonter à Mohamed Falli, émir de la secte en Algérie. Pour ce qui est des adeptes d'El Ahmadyya interpellés à Annaba la semaine écoulée, les instances juridiques devront trancher sur leurs cas le 7 du mois en cours. A suivre...