Selon le quotidien espagnol Marca, Lionel Messi aurait refusé de prolonger son contrat le liant au Barça jusqu'en juin 2018. L'Argentin voudrait d'abord aller au bout de son bail avant de décider de son avenir. Après des vacances en famille, juste après l'immense déception générée par la défaite en finale de la Copa América contre le Chili (0-0 a.p., 4 tab à 2), l'international argentin aurait fait savoir à sa direction vouloir attendre la fin de son contrat avant de prendre une quelconque décision quant à son avenir au sein du club qui l'a vu débarquer à l'âge de 13 ans. Après cette annonce, le président du Barça, Josep Maria Bartomeu a tenté de calmer les tensions et aurait demandé au joueur de réfléchir à deux fois avant de se décider. Mais depuis, il n'y a plus eu de contact officiel entre Messi et sa direction. Pourtant, Bartomeu s'est montré confiant en novembre au sujet de la prolongation du numéro 10 argentin. «Neymar a été prolongé pour les cinq prochaines années. Messi? Pas encore. Mais les négociations auront abouti dans les deux prochains mois», avait affirmé Bartomeu. «Je ne sais pas ce qui va se passer dans le futur mais nous allons essayer d'expliquer à Leo qu'il est dans le meilleur club du monde.» L'Argentin, âgé de 29 ans, en aura 31 au moment de finir son contrat actuel. Difficile de l'imaginer mettre un terme à sa carrière à cet âge-là, finalement assez précoce pour prendre la retraite. Difficile aussi de l'imaginer autre part qu'au Barça, malgré le rêve de certains, d'autant que la Pulga a déjà affirmé vouloir terminer sa carrière européenne avec son club de toujours. Alors, seule possibilité: un retour aux sources, en Argentine. Largement critiqué au pays pour n'avoir jamais joué là-bas, Messi pourrait se laisser tenter et retrouver Newell's, le club de son coeur. Pour cela, impossible de demander au club argentin de payer une indemnité de transfert record, d'où l'intérêt d'être libre. Mais la quintuple Ballon d'or voudra-t-il s'exiler aussi tôt? Même lui ne semble pas sûr et souhaite temporiser. Et, pendant ce temps-là, c'est tout Barcelone qui retient son souffle. Et tout le reste de l'Europe qui risque de spéculer.